"On attend jusqu'à se faire mal. On attend. Bêtement. Jusqu'au point de non retour, pour le meilleur et pour le pire, croiser le passer comme on croisera le futur."
Comme vous le constatez, mon assiduité fait défaut. Il est vrai que concilier voyage, vacances et carnet de bord ex nihilo, ce n'est pas aise. Que cela ne tienne, vous n'avez rien manque. Nous avons jute fait les boutiques (ce sont les soldes en Thailande.. 50%... sur des trucs qui valent déjà la moitie des prix français) et je me tâte pour l'achat d'un boxer gris Nikos. Putain, quel choix cornélien.
Mon frère est rentre du chantier maritime sur lequel il devait officier pendant trois jours, résultat :
"Je lève mon verre alors que mon corps ne peut plus bouger. Je bois alors que je n'ai plus soif. Nous sommes beaux, tous ensemble. Unis comme une vrai famille si loin de notre port d'attache. C'est la cuite familiale. Elle me regarde, on rit. Tout a l'heure est un autre jour. On se saoule comme des vieux amis, ils resplendissent de leurs éclats de rire. Qu'il est bon de se savoir incompris par les résidents, qu'il est bon de passer pour des fous extravertis. On va trinquer avec ces gens qui nous dévisagent et qui nous sourient lorsque les verres s'entrechoquent. Respect. Maître mot. La fille qui chante ce karaoke bizarre est belle. Mais que lorsqu'elle se tait. Ses yeux se brident encore plus lorsqu'elle monte dans les aigus et que nos poils montent vers le haut. Son mini short et ses bottines la mettent en valeur... qu'elle se taise ou qu'elle boive, sinon demain je serais dans une petite cellule, avec mon frère, ma soeur, mon père et ma belle soeur. Serrés. Affamés. Mais ensemble pour toujours."
Je suis encore sous le joug des whisky coca d'hier. Quarante euros la soirée pour un ensemble x de bouteilles de coca et de limonade + trois bouteilles de whisky pour cinq personnes (avec les cacahuètes de rigueurs). Raisonnable, n'est ce pas ?
A part ce fait mémorable, qui d'ailleurs racle encore mes boyaux de jeune buveur, rien d'exceptionnel que je puisse raconter. Si vous étiez a ma place... De plus, je ne peux rien vous montrer car je ne peux brancher l'ordi de ma soeur et/ou passer les photos sur l'ordi de mon frère. Comme ça, la frustration sera totale.
Il est vrai que je ne raconte rien d'extraordinaire actuellement. Mais c'est aussi du fait qu'il n'y a pas eu d'extraordinaire pour le moment.
Demain, visite d'une rivière en bateau et ballade en éléphant. Vous avez dit cinq cents bats ?
Votre correspondant.