Une grande majorité des nouveaux pères m'emmerdent. Ces pères qui parlent de leur enfant comme s'il était unique, le nouveau prophète, le nouvel Einstein ou la nouvelle couche Pampers.
Ils se manifestent souvent à table en gonflant toute la tablée en racontant sur un ton mielleux, des "Elle dit coquin pour toutes les choses qu'elle aime", "Il dit pas oui, il dit voui", "Elle sait ce qu'elle veut et crache touuuut", "...". Tandis que la conversation soulignait la perte de lucidité de notre président face au problème du réchauffement climatique ainsi que le problème du pouvoir d'achat, il suffit que le mot enfant vienne polluer la discutions pour que Super-Papa clame haut et fort "Quand elle a chaud Yvette (afin de conserver l'identité de cet enfant, nous l'appellerons Yvette), elle se met torse-nu en disant "chaud chaud"". Tout ces genres de père rappellent toute la frustration et le transfert d'amour. Ils sont l'archétype du couple sans avenir qui fait un enfant pour le sauver parce que la femme annonçait une rupture si l'option enfant n'était pas cochée dans les deux mois, parce que le couple ne s'aime plus ou parce qu'il n'y a rien d'autre d'important dans la vie du père (la mère est ici éludée). Bref, le Super-Papa qui n'a qu'une seule vie au travers de son enfant et qui fait un transfert de son amour frustré nous les brise menu avec son gosse que toute l'assemblée verrait bien brûlé sur la place de l'hôtel de ville. L'enfant n'a rien fait ? Son père... oui.
Tous les nouveaux pères ne sont pas des casses couilles en puissance. En effet, ceux qui ont une vie à côté de leur couple (je parle d'une vie, pas du travail), ne sont pas ces Supers-Papa qui s'esclaffent lorsque leur bambin arrive à prononcer "koadjiffieuuproé" en mangeant de la purée ou lorsqu'il a dit "poil" au lieu de "poêle"... ahah. Qu'il s'esclaffe... oui, mais en public... non. Qu'il garde les prouesses de son enfant pour lui car ça nous emmerde tous.
Nous les connaissons tous. Et comme le sketch des deux minutes du peuple, "il a dit kapouééé, tu t'en rends compte !!!", ils nous prennent à parti alors qu'ils parlent pour eux. Heureusement que mon frère n'en fait pas parti. Quoi qu'il en soit, ils ne supportent pas les remarques ("ton gosse on s'en fout" ou "tous les enfants passent par ce stade !" ) et s'engage facilement dans un combat de sourd entre deux Super-Papa ("le mien..." "ouais et le mien..."). L'œdipe est un phénomène inexistant et Barbie est une super héros... Pour conclure, ils vivent dans leur monde et personne ne souhaite y entrer... pourtant, ils essayent.
Ils se manifestent souvent à table en gonflant toute la tablée en racontant sur un ton mielleux, des "Elle dit coquin pour toutes les choses qu'elle aime", "Il dit pas oui, il dit voui", "Elle sait ce qu'elle veut et crache touuuut", "...". Tandis que la conversation soulignait la perte de lucidité de notre président face au problème du réchauffement climatique ainsi que le problème du pouvoir d'achat, il suffit que le mot enfant vienne polluer la discutions pour que Super-Papa clame haut et fort "Quand elle a chaud Yvette (afin de conserver l'identité de cet enfant, nous l'appellerons Yvette), elle se met torse-nu en disant "chaud chaud"". Tout ces genres de père rappellent toute la frustration et le transfert d'amour. Ils sont l'archétype du couple sans avenir qui fait un enfant pour le sauver parce que la femme annonçait une rupture si l'option enfant n'était pas cochée dans les deux mois, parce que le couple ne s'aime plus ou parce qu'il n'y a rien d'autre d'important dans la vie du père (la mère est ici éludée). Bref, le Super-Papa qui n'a qu'une seule vie au travers de son enfant et qui fait un transfert de son amour frustré nous les brise menu avec son gosse que toute l'assemblée verrait bien brûlé sur la place de l'hôtel de ville. L'enfant n'a rien fait ? Son père... oui.
Tous les nouveaux pères ne sont pas des casses couilles en puissance. En effet, ceux qui ont une vie à côté de leur couple (je parle d'une vie, pas du travail), ne sont pas ces Supers-Papa qui s'esclaffent lorsque leur bambin arrive à prononcer "koadjiffieuuproé" en mangeant de la purée ou lorsqu'il a dit "poil" au lieu de "poêle"... ahah. Qu'il s'esclaffe... oui, mais en public... non. Qu'il garde les prouesses de son enfant pour lui car ça nous emmerde tous.
Nous les connaissons tous. Et comme le sketch des deux minutes du peuple, "il a dit kapouééé, tu t'en rends compte !!!", ils nous prennent à parti alors qu'ils parlent pour eux. Heureusement que mon frère n'en fait pas parti. Quoi qu'il en soit, ils ne supportent pas les remarques ("ton gosse on s'en fout" ou "tous les enfants passent par ce stade !" ) et s'engage facilement dans un combat de sourd entre deux Super-Papa ("le mien..." "ouais et le mien..."). L'œdipe est un phénomène inexistant et Barbie est une super héros... Pour conclure, ils vivent dans leur monde et personne ne souhaite y entrer... pourtant, ils essayent.
2 commentaires:
Tu fera un bon papa ! !
Très cher jeune homme, j'espere que tu vas bien ! Pour ma part, je me suis fait voler mon telephone il y a 2 semaine mais récupère le numéro demain. Je suis entrain de rechercher tout mes numéros, et je n'ai qu'un moyen de retrouver le tiens rapidement ; Ici !
Si tu peux m'envoyer un mail avec ce cher number of telephone ou un petit texto demain ( et avec des nouvelles de flog dedans :) !! )... =) Te remercie
Une belle analyse et réflexion du père ...Ca va de paire ? ;o)
Bonne continuation sur l'écriture ...
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