"Regarde là-haut. C'est beau, non ?"
C'est laid.
C'est comme voir rouler des pairs de fesses haussées sur 10cm d'arrogance. Le ciel se la joue magicien avec ses petites têtes blondes et ses barbus qui te regardent avec passion. Tout ça, c'est pour faire beau dans les peintures pour historiens. Non, la vie, c'est autre chose.
Elle te baise... la vie. Mais je préfère la voir agenouillée que la regarder me tenir les cheveux. J'crois que j'la vois comme ça en ce moment. Pas de cuis-cuis et du soleil plein le front, seulement le gris du ciel et le cul des parisiennes. Dans le ciel, c'est la promesse d'un monde meilleur. D'ailleurs, on l'attend toujours ce monde. Après avoir couché avec ces promesses, on se rend compte que la vie reprend ses droits. Meurs et revis, parmi la crasse et les bouteilles vides. Le réveil a l'effet d'une seringue dans le bras. Froide, stérile. Comme elle d'ailleurs, qui me regarde avec des yeux d'encore.
Hier, j'étais saoul de son suc. Aujourd'hui, je trébuche encore. Tangue. J'peux plus vomir, j'ai plus rien dans le sac. A retourner l'appartement, je le remplirais sûrement. A quoi bon chercher dans les placards, j'te vois déjà comme le rire d'un enfant. Innocemment pervers. Viens qu'on efface ce rictus, j'aime quand la vie a un goût de souffre...
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