04 janvier 2007

Mes cadeaux d'ironie.

Mes cadeaux de vacances de fin d'année : Les cris et les révisions.
Elles avaient pourtant bien commencées, ces vacances. Noël en prévision, de nouveaux/nouvelles amies, un matche de paintball plié, une confiance dans les partiels, des nouvelles créées, des soirées, bref, que des bonnes choses.
Voilà Noël passé, puis le jour de l'an, et l'année 2007 sonne toujours diez. Un accord inarmonieux constitué d'un fa mal placé. Une main qui glisse, un doigt qui s'égare et c'est la fausse note.
A croire que tout le monde était courtois avant de passer les fêtes pour paraître sage lorsque le père noël et ses etreines passeront. Et il m'a bien eu, le père noël et sa barbe blanche. Noël a sonné d'un accord en si bémol parfait, le nouvel an en sol. Puis, tout le monde reprend ses esprits, la mauvaise foi est passé, on recommence ce que l'on est.
La maison n'est plus bercée par la douceur suave d'un hiver chaleureux, la maison se fissure par les cris stridents d'une incomplicité. La tension est telle, l'électricité dégagée si forte, que tous les regards vous prennent à parti. Alors, vous tentez de faire l'aveugle ou de jouer une mélopée. Je ne suis ni musicien, ni aveugle, alors j'écoute cette harmonie passée et l'éclosion de la surprise chaleureuse.
Même le sapin, cette année, a été éludé. Même certains cadeaux ont été oubliés, même les rires familiaux ont été transformé. Une partie de la famille a choisi l'exil plutôt que ce repas autrefois chargé d'amour et de sourires sincères. Le nouvel an a commencé par des désillusions, s'est chargé de bonheur pour tomber dans une égalité aux nuits passées.
Depuis quelques jours, les livres, les classeurs et les documents ont remplacé le téléphone, le clavier et les mains des camarades. Les yeux se bornent à Freud, Genet ou Caravage tandis que le sourire s'éteint en espérant se rallumer lors de ma rentrée prochaine. Je lutte jusqu'aux partiels pour qu'enfin je puisse voir au travers de ces voiles de mystères.
Pour la première fois, je trouve cette date d'anniversaire bien trop lointaine pour être dignement souhaitée. Pour la première fois, j'imagine pour être heureux, je vis pour l'accomplir. J'ai tendance à croire que le temps n'avance pas pour me jouer des tours dans un futur proche. Je n'avancerai pas quand, soudain, tout arrivera avec trop de force, trop de rapidité et d'empressement, que je ne parviendrais pas à tout dominer.
Il faut que le temps reprenne sa mélodie qui berce mon sourire et ma joie de vivre. Il en dépend principalement de ma famille qui se délie en brûlant les traces, celles qui retrouvent le chemin de l'amour passé.

2 commentaires:

MindWideShut a dit…

Alala... tant qu'à se faire submerger, autant que ce ne soit pas (que) dans sa tête... après on a un goût amer dans la bouche... (ah non, ça c'est peut-être les beedies...).
Fais des grimaces de ma part à Genet, moi je peux plus me le voir...

Bad news Thuwthur, ma gd-mère a bien les décalogues en cassettes... seulement, à ce jour, il manque la cassette où y'a le 3 et le 4... M'enfin, bon, on peut toujours en parler...

me a dit…

Le souvenir est toujours présent. Nous avons en tête le plus important, nous nous offrirons une journée de discution avant le jour J.