Que tout soit sale et que rien ne puisse entacher la réalité du mot, des maux. Seulement la volonté de coller à la réalité, à la dureté des choses, celles que l'on ne prononce qu'avec dérision. Les mots sont fait pour être eux-même. Je ne veux pas les cacher, trop de gens les cachent sous couvert de raisonnement. Rien ici n'a pour volonté de masquer quelque chose. La réalité sémiotique est peut être sous-jacente, la dureté du mot est elle-même. J'ai choqué, je choquerai. J'aime ce travail. Si mes mots auraient été différents, rien ne serait choquant aujourd'hui. Pourquoi dire "masturber" alors que l'on pense "branler" ? Pour appeler une "prostitué" une "pute" ? C'est rentrer dans la complaisance des monsieurs d'en haut qui pensent qu'un technicien de surface n'est qu'autre qu'un balayeur. Nous, en France, on ne veut choquer personne ! S'ils n'assument pas, pourquoi ne font-ils pas un tour à l'ANPE ? Ça leur apprendra à jouer avec leur sensibilité. Appelons un chat un chat, et arrêtons de nous lécher le cul en espérant ne trouver que de l'épiderme. Soyez honnête avec vous même... Si le mot pute vous fait jouir, c'est qu'il est chargé d'histoire, autant que s'il vous choque. Tout a une histoire, que ce soit vos maux que les miens. La ressemblance des sonorités n'est pas là pour sonner juste, c'est un lien qui est décrit. Les maux sont des mots, et vice et versa. Un mot qui ne vous parle pas est un mot sans sens véritable dans votre histoire propre. Lorsqu'ils vous parleront sans vous choquer ou vous extasier, peut être seriez vous prêt de votre vérité. L'ai-je trouvé ? Pour sûr que non. Je suis dans un flou artistique, un sfumato De Vincien, une approche palpative.
Je suis Humain, et vous ?