12 février 2008

Etat d'ébriété

j'ai envie de me branler.

Que tout soit sale et que rien ne puisse entacher la réalité du mot, des maux. Seulement la volonté de coller à la réalité, à la dureté des choses, celles que l'on ne prononce qu'avec dérision. Les mots sont fait pour être eux-même. Je ne veux pas les cacher, trop de gens les cachent sous couvert de raisonnement. Rien ici n'a pour volonté de masquer quelque chose. La réalité sémiotique est peut être sous-jacente, la dureté du mot est elle-même. J'ai choqué, je choquerai. J'aime ce travail. Si mes mots auraient été différents, rien ne serait choquant aujourd'hui. Pourquoi dire "masturber" alors que l'on pense "branler" ? Pour appeler une "prostitué" une "pute" ? C'est rentrer dans la complaisance des monsieurs d'en haut qui pensent qu'un technicien de surface n'est qu'autre qu'un balayeur. Nous, en France, on ne veut choquer personne ! S'ils n'assument pas, pourquoi ne font-ils pas un tour à l'ANPE ? Ça leur apprendra à jouer avec leur sensibilité. Appelons un chat un chat, et arrêtons de nous lécher le cul en espérant ne trouver que de l'épiderme. Soyez honnête avec vous même... Si le mot pute vous fait jouir, c'est qu'il est chargé d'histoire, autant que s'il vous choque. Tout a une histoire, que ce soit vos maux que les miens. La ressemblance des sonorités n'est pas là pour sonner juste, c'est un lien qui est décrit. Les maux sont des mots, et vice et versa. Un mot qui ne vous parle pas est un mot sans sens véritable dans votre histoire propre. Lorsqu'ils vous parleront sans vous choquer ou vous extasier, peut être seriez vous prêt de votre vérité. L'ai-je trouvé ? Pour sûr que non. Je suis dans un flou artistique, un sfumato De Vincien, une approche palpative.

Je suis Humain, et vous ?

11 février 2008

Laisse ton silence et vas-t'en !

"Est-ce moi qui boite ou bien l'Europe ?"
Klee


Bercé par les musiques aussi électroniques qu'enivrantes de Matt, je me surprends à somnoler devant mon ordinateur portable, qui me sert plus de fenêtre sur le monde qu'un monde ouvert sur moi.

J'ai envie de déconnecter. Appuyer sur off pour ne plus penser à rien. Ne jamais remettre les pieds ici. Lorsque je m'envole, je redescends d'un trip d'héro. Ça fait mal et je ne gère pas les surprises. Je ne les gère plus, de par l'inquiétude du résultat, afin de mieux préserver mon capital psychologique ou "coeurporel". Synonyme me diriez- vous, et vous auriez raison. Seulement déconnecter.
Fuyard...

Oui. Envie de ne rien faire pour mieux rentrer dans un scénario de vie. "Les conseils sont pour les autres.", mais ne les avons-nous pas digérer afin de les promulguer ?

J'ai envie que tout rendre dans l'ordre. Mon ordre. Celui que je donne aux gens, pas aux choses. Je n'aime pas l'inter-personnalité communiste du partage à outrance. Chacun a ses sphères. Ne pas les perturber, ne pas insister, sinon tout casse. Et on recherche une autre bulle. Je ne veux pas présenter quelqu'un à tous ceux que je connais car tous ont un ordre et un sens précis. Egoïsme égocentrique... Je me tais.

Je veux la douceur d'une couette chaude, l'apaisante luminosité d'une nuit sans lune et le silence d'une musicalité enivrante.
La fuite ne fait qu'aggraver...
Je sais.