30 octobre 2007

Premier jour : La decouverte d'une redecouverte.

Enfin, après 12 heures de vol, nous sommes arrives.



Dix heures, heure locale. Nous foulons le sol thaïlandais avec la seule prétention de vouloir nous endormir a nouveau. L'avion répondais, certes, a tous les critères du confort moderne (écran intégré, jeux, films, ...), cependant, pas aux critères du bon sommeil.
Il fait chaud. Humide. Trop. Il fait lourd et le soleil ne semble pas timide derrière les épais nuages de pollution. Quelques policiers nous observent, masque antipollution sur le nez. Mon frère, sa femme et leur enfant nous acceuillent avec toute la joie qu'ils peuvent donner sous 30 degrés.
Nous grimpons dans un minibus loue pour l'occasion, et nous nous dirigeons vers la maison conjugale, a près de 3h de Bangkok. Si peu.

Tout se dessine. L'architecture d'une ville en pleine expansion nous accable d'immenses immeubles au style varie. Certains brillent de leur innombrables fenêtre et nous narguent de leur principe corbusien, tandis que d'autres s'adonnent a l'éclectisme sauvage. Au milieu de tout ça, certaines bicoques aux tons criards survivent comme principe de mémoire. C'est surgarge. Autant les couleurs que le ciel.

Des taxis roses nous doubles, des camions pleins d'oeufs se font doubler, des pick up avec des gens derrières nous accompagnes. Un balais routier avec le volant a droite. Je suis epuise. Tout s'active devant mes yeux, alors que tout s'éteint dans mon esprit. Je m'endors.

Nous sommes arrive. La maison nous accueille avec tout ses convives (personnel du bateau de mon frère Vlad, ainsi qu'une connaissance de mes parents, aussi masseur). Nous nous installons, nous mangeons, nous parlons. Bouddhisme, principes moraux, anglais, massage, architecture, Bangkok, sourires, méditation. Tout ça trotte dans ma tête pendant que mes yeux se ferment.


Votre correspondant.



PS : J'ai commence ce fameux recueil sur la sexologie nomme : Elle d'abord, de Ian Kerner. Grand manifeste du plaisir féminin par l'usage de la langue féminine, c'est un grand bol d'air (ou de soupe pour certains) quand a l'explication d'une pratique fin en soi. Non pas que je n'ai pas de maître dans le domaine du cunnilingus (je tairerai son nom), car mon maître semble être l'instigateur de l'expectase, j'apprends au travers de deux formules distinctes : L'écrit et l'oral (que de paradoxe).
"Je pensais que l'oral était un palliatif a mon problème physique, je me suis rendu compte que le plaisir oral était sans commune mesure". Il me plaît ce Ian.
NB : Je mettrais les photos en ligne des que je pourrais brancher internet sur l'ordinateur de ma soeur. En plus d'en avoir plein le cerveau, vous en aurez plein la vu.

26 octobre 2007

Cadavre dans la conférence.

Cela trainait dans ma trousse, je n'avais plus accès à mes stylos rongés par le stress ou par mes dents, je ne m'en souviens plus. Dans un cours d'expression et communication (qui traite de la publicité, ses concepts, ses applications et ses répercutions), nous entâmions un "cadavre exquis", pour coupler notre ennui à la création.

Après la lecture des ces "bouts d'ennui", vous allez me dire que la création est un bien grand mot pour ces torchons, mais j'ai tellement eu de crispations abdominales, que je les nomme ainsi. Création. Nous sommes simplement des génies en quête d'une vérité insoupsonnée... et salace. Créons mes amis ! :

" Il avait mal au cul, mais les roubignoles sont ankylosées. Alors que, soudain, il se pris un coup de tête, pendant que ma bite mange des nains. Du coup, un roux sorti d'un chapeau. C'est étrange comme le monde est une salope avide de queues. Pourtant, il emballait du jambon."

C'est un grand travail que celui-ci. Comme tout les premiers, c'était un brouillon, a peine griffoné sur un bout de feuille perdu. Poésie, rien que des mots qui nous semblent beau. Putain, j'en ris encore.

" Et il lui coupa les couilles comme on mordille un têton. Quant au second, il s'appelait Marius, monocouillu, fière et je sus, voyant sa pisse lui ressortir par les yeux, qu'il l'avait durement acquis. Il embrassa ton plug après l'avoir ôté de faire ce qu'il devait faire, cuire des saucisses. D'ailleurs, je crois que nous aimions ça, comme une célébration divine, et des crottes de nez. Mais nous ravions qu'il avait l'anus en étoile, des bras trop court et des dents en bois. Mais après tout, pourquoi pas ? Alors, espèce de merde sèche, s'il te plaît, lèche moi le gland, ça m'évitera de voir ta gueule."

Plus long, l'inspiration montante, nous touchons presque l'intelligible.

"Je malaxais avec perversité ses fesses charnues tandis qu'elle me caressait mes cheveux roux ardents. Sa main attrapa mon nain noir et roux de service et s'en servit pour laver le sol. Elle aimait les vaches, alors je la fit meugler pendant que le nain lui cria : "fouette moi avec le drap, j'aime sentir mon sperme contre ma peau rouquine !". Elle me répondait avec des jappements de brave chienne. Des gouttes de ce liquide coulait sur la nuque du nain. Elle prit l'aspirateur, n'ayant plus de mâchoire, pour finalement tout cracher sur le cadavre du chat, dans le fond de la chambre. "

Le commentaire me semble trop exhaustif, je garderais mon inconscient muet.

" Dieu existe, enfin, il parait... C'est lui qui l'avait prise en levrette, malgré ses bras atrophiés et sa longue couille qui courrait comme une rat devant un balais. C'était beau de les voir emboîtés comme une mouche dans sa merde. Il lui arrivait trop de choses, c'est pourquoi il créa le monde en sept jours, car il aimait voir sa bouche emplie de liquides tels que sept nains sur une pioche, ça fait trop. Il lui apprit que zoophile rime avec sodomie, en citant la Bible. Comme quoi, il était temps d'essayer l'éjaculation anale."

Ok... Nous sortons du craveleux pour rentrer dans un cadavre sérieux. Enfin, il parait...

" Souviens-toi quand la lune lui inspira, de sa pale beauté, une profonde souffrance comme réponse à son message. Je l'enlaçais, succombant aux mots qu'elle ne prononçait pas, combattant sa viande putride. Je te regardait, astre de mon coeur qui s'embrasa, je me délectais de la voir se cambrer, un bonheur malsaint, mais je me savais condamné à ne vivre que le temps d'une nuit. Elle se pencha sur ma nuque pour y sussurer un message qui me glaça le sang. Malgré tout, les notes qu'elle jouait sur ma peau ne quittaient pas ma mémoire. Je savais qu'elle allait mourir dans le mois. "



Fin de ce qui pourrait être de la vrai création en duo, malgré la partie de cache cache que souligne ce jeu. Il est vrai qu'il n'y a aucuns intérêts aux premiers, si ce n'est la débilité de ces derniers. Mais je ne pouvais renoncer à les mettre, tant ils nous firent passer le temps. Oui, j'aime la conjugaison pompeuse sans savoir correctement l'utiliser.

23 octobre 2007

Victoire

"Il regarde. Il attend. Il le sait, mais veut vérifier. Le temps semble long. Il a déjà trop attendu. Beaucoup trop. Alors il essaye de passer le temps comme il le peut. Il ronge ses ongles, il ne sait faire que ça.

Le cours semble long, les ordinateurs loin. Il observe cet homme dans la rangée du bas. Bien habillé, distingué, armé d'un ordinateur portable. Il voudrait lire, mais c'est trop loin. Ses yeux se tamisent, il ne verra rien. Il mord ses doigts.
Les gens semblent s'intéresser à ce que dit l'homme du centre. Il parle. Trop. Dans un micro. Trop. Il s'ennuie car il veut que le temps passe. Mais lui ne veut pas passer. Chaque chose en son temps. C'est le temps de l'autodestruction, alors il ronge ses ongles.

Il n'est pas stressé. Il ne veut pas le montrer. Il dit que c'est un tic, pour ne pas faire tâche. C'est moche les doigts boudinés. Il le sait, et alors ?

Il vient de se faire mal. Il ne regardait plus ce qu'il faisait, trop pensif. Ca saigne. Ca lui fait mal. La seule bonne chose, c'est qu'il ne pense plus aux ordinateurs. Ce sera de courte durée.

Le prof rit, il a l'air con. Il rit à ses propres blagues comme pour encourager le rire de tous. C'est raté. Il a honte. Nous demande de sortir. Le cours est terminé.

Lui court. Rapidement. Il faut qu'il aille voir.

Il arrive à cette salle gonflée d'ordinateur. Il se connecte, va vérifier. Il le savait. On lit un sourire sur son visage, une déception dans son regard. Il a perdu."



Comme on peut le lire ci-dessus, j'ai perdu le concours de nouvelle "fureur de lire". Malgré tout, je reconnais que les textes primés sont vraiment très bon, ce qui me console. Ils méritent pleinement ces victoires (mention spéciale pour Jean-François Bourdoulous gagnant du Grand Prix de la Communauté française, avec sa nouvelle "Les mauvaises intentions" qui m'a particulièrement touché).

www.fureurdelire.be

18 octobre 2007

Pourquoi ?

"Tu écris mal le bonheur !"

Elle a peut-être raison. Pourquoi me demande -t- elle malgré cela, une happy end ?

Sourire d'une fiction

Je perds la notion du temps. Je suis perdu dans les mots qu'expirent mon cerveau. Ma femme, ma fille. Tout semble être parfait, alors que je me défais. Ils m'emmerdent. Tant mieux, j'aurais moins à donner. Tout, vous entendez ? TOUT ira là. Là... où vous n'irez pas. J'aime bien vous savoir dans la merde, vous qui êtes si complices, complices des actes que vous imaginez. Je m'en fous. J'aimerais du moins. J'essaye tout au plus.

J'aurais aimé vous voir rire, une fois. Je me sentirais moins coupable de vous avoir envoyé, vers ce néant que les catholiques s'offusquent de voir. Je vous tue, comme vous m'avez tué.

J'expire ces mots comme une craie sur un tableau noir. Toi qui me regardes de tes yeux ronds, mon chat, fidèle compère, suppôt de mes actes sordides. Demain, tu miauleras pour réclamer ta pâté. Demain, tu miauleras. Je te regarde et tu me souris, macabre regard que le tien, ma fille. Je te rejoins. Ne m'attend pas. Je ne t'aime pas.

Rien. Néant

Il le fallait. Ecrire. Savoir rythmer sa vie grâce aux rythmes d'une langue dotée de sons. Je balance, tourbillonne entre ces syllabes et tente de m'accrocher à un mot. Je ne peux rien faire. Mes mains fondent et mon cerveau s'éteint. Il n'y a rien que je trouve beau, même ces textes écrits de tes mains. Je ne t'aime pas, je ne t'ai jamais aimé, mais ne me mentais pas. Tout ce que tu crées sent la neutralité. Comme ces appartements où les couples cohabitent comme deux poupées habitées. Rien n'a de saveur, tout est plat. Et moi j'essaye de sauter de mots en mots, cherchant la vie dans la mort. Rien. Néant. Tout s'éteint et je m'endors. Rien. Néant.

16 octobre 2007

Ce que signifie vos prénoms

Parce que c'est con, mais avec un fond de vérité : ce que signifie vos prénoms, dans l'univers du sexe. (Première lettre de votre prénom).

A
Vous n'êtes pas particulièrement romantique, mais vous devenez intéressé une fois dans l'action. Vous pensez "Business". Avec vous, pas d'erreur sur la marchandise, ce qu'on voit c'est vraiment ce qu'on achète. Vous n'avez aucune patience pour flirter, et vous ne pouvez pas être ennuyé par quelqu'un qui tente d'être timide, mignon, discret et subtilement séducteur(trice)... Vous êtes une personne à prendre en frontal. S'agissant du sexe, c'est l'action qui compte et non pas d'obscures finalités. L'attrait physique de votre partenaire est une chose importante pour vous. Vous trouvez vivifiant la traque et le challenge que représente la chasse. Vous êtes beaucoup plus passionné(e), sexuel(le) et aventureux que vous ne le laissez paraître, mais vous n'en faites toutefois pas grande publicité de ces qualités. Vos besoins physiques restent vos préoccupations primordiales.


B
Vous vibrez d'une langoureuse sensualité. Vous adorez le romantisme, le champagne et les dîners aux chandelles. Vous êtes ravi de recevoir des cadeaux comme autant de preuves de l'affection que vous porte votre amant.
Vous voulez être choyé(e) comme vous savez vous y prendre pour choyer votre partenaire. Vous êtes réservé(e) dans l'expression des mots tendres et particulièrement pendant les ébats amoureux. Vous maintiendrez une certaine distance jusqu'à ce que tous les choses reçoivent votre approbation. Vous êtes capable de contrôler votre appétit et de vous abstenir de relations sexuelles si nécessaire. Vous avez besoin de sensations et d'expériences nouvelles. Vous désirez expérimenter.


C
Vous êtes un individu très social, et il est important pour vous d'avoir quelqu'un dans votre vie. Vous avez besoin de proximité et de partage.
Vous devez pouvoir dialoguer avec votre partenaire sexuel avant, pendant et après l'acte. L'objet de votre affection doit être socialement acceptable et de bonne présentation. Votre amant est pour vous à la fois un ami et un compagnon. Vous êtes sexuel et sensuel, et avez besoin de quelqu'un sachant vous apprécier, voire même vous idolâtrer. Lorsque ce n'est pas réalisable, vous avez la capacité de passer par de longues périodes d'abstinence avec aucune activité sexuelle. Vous êtes un expert dans l'art de contrôler vos désirs et de faire sans.


D
Une fois que vous vous êtes mis dans la tête d'obtenir quelqu'un, vous foncez à pleine vapeur dans la poursuite. Et vous n'abandonnez pas facilement votre quête. Vous êtes nourricier et attentionné. Si quelqu'un a des problèmes, cela vous touche. Vous êtes très sexuel, passionné, loyal et intense dans votre engagement, parfois à en devenir possessif et jaloux.
Le sexe est pour vous un plaisir à savourer. Vous êtes stimulé par l'excentricité et l'inhabituel, ayant un esprit libre et ouvert.


E
Votre plus grand besoin est de parler. Si votre conquête n'a pas d'écoute, cela vous pose un problème. Une personne doit être intellectuellement stimulante sinon elle ne vous intéresse pas sexuellement.
Vous avez besoin d'un(e) ami(e), et d'une compagne (un compagnon) pour partenaire. Vous détestez le désaccord et la rupture, mais vous appréciez de temps à autre un bon argument lorsqu'il semble tirer le débat vers le haut.
Vous flirtez beaucoup, car pour vous le défi est plus important que l'acte sexuel, mais une fois que vous avez donné votre coeur, vous êtes loyal sans compromission. Quand vous n'avez pas un(e) bon(ne) amant(e) pour s'endormir à vos côtés, vous vous endormirez avec un bon livre. (Parfois, en fait, vous préférez plutôt le bon livre)


F
Vous êtes fastidieux, recherchant la perfection en vous et en votre amant(e). Vous vous tournez vers un(e) amant(e) qui vous égale ou vous est supérieur(e) intellectuellement, et qui peut renforcer votre statut. Vous êtes sensuel et savez comment atteindre le sommet de la stimulation érotique, parce que vous l'avez travaillé méticuleusement. Vous pouvez être extrêmement actif sexuellement, c'est-à-dire quand vous trouvez du temps pour le faire. Vos devoirs et responsabilités ont la préséance sur quoi que ce soit d'autre. Vous pourriez avoir quelques difficultés à devenir proche émotionnellement de votre amant(e), mais jamais de problème pour l'être sexuellement.


G
Vous êtes nul au pieu.


H
Vous recherchez un partenaire qui peut renforcer votre réputation ou vos possibilités de gain. Vous serez très généreux envers votre amant(e), une fois que vous aurez obtenu un engagement. Vos cadeaux sont en fait un investissement de votre part sur votre partenaire. Avant cet engagement, cependant, vous tendez à être frugal dans vos habitudes de dépenses et de rendez-vous, et également précautionneux dans votre implication sexuelle.
Vous êtes un amant sensuel et patient.


I
Vous avez un grand besoin d'être aimé(e), apprécié(e). Voire même idolâtré(e). Vous appréciez le luxe, la sensualité et les plaisirs de la chair. Vous recherchez des amants qui savent ce qu'ils font. Vous n'êtes pas intéressé(e) par l'amateurisme, sauf si cet amateur veut un professeur particulier. Vous êtes affairé(e) et exigeant(e) sur la satisfaction de vos désirs. Vous êtes désireux(se) d'expérimenter et d'essayer de nouvelles manières de vivre la sexualité. Vous êtes facilement ennuyé(e) et avez besoin par conséquent d'aventure sexuelle et de changement. Vous êtes plus sensuel(le) que sexuel(le), mais vous êtes parfois tout simplement lascif(ve).


J
Vous pouvez être très romantique, attaché au côté fascinant de l'amour.
Avoir un partenaire est d'une importance primordiale pour vous.
Vous êtes libre dans votre expression de l'amour et désireux(se) de tenter toutes les chances, d'essayer de nouvelles expériences et de nouveaux partenaires sexuels, pourvu que tout reste d'un bon goût. Le côté cérébral vous séduit.
Vous avez besoin de sentir que votre partenaire est intellectuellement stimulant, sinon il vous sera difficile d'entretenir la relation.
Vous exigez de l'amour, des étreintes, des dîners aux chandelles arrosés de bon vin pour savoir que vous êtes apprécié(e).


K
Vous êtes un coup totalement fabuleux !


L
Vous êtes très romantique, idéaliste, et pourtant vous avez la conviction qu'aimer signifie souffrir. Vous finissez par être au service de votre partenaire, ou par attirer des personnes avec des problèmes peu communs.
Vous vous voyez comme le sauveur de votre partenaire. Vous êtes sincère, passionné(e), lascif(ve), et rêveur(se). Vous ne pouvez vous empêcher de tomber amoureux(se). Vous fantasmez et êtes emballé(e) par les films et les magazines. Vous ne parler pas aux autres ni de cette vie secrète, ni de fantaisies sexuelles.


M
Vous êtes émotif et intense. Une fois engagé(e) dans une relation, vous vous jetez corps et âme dedans. Rien ne vous arrête, aucun garde fou.
Vous vous consumez totalement et désirez quelqu'un d'aussi passionné(e) et intense. Vous croyez en la liberté sexuelle totale. Vous êtes prêt à essayer tout et n'importe quoi. Votre réservoir d'énergie sexuelle est illimité.
Vous aimez également materner votre partenaire.


N
Vous êtes idéaliste et romantique, mettant votre amour sur un piédestal.
Vous recherchez le/la meilleur(e) partenaire que vous puissiez trouver.
Vous êtes dragueur(euse), cependant une fois engagé(e), vous êtes très fidèle. Vous êtes sensuel, sexuel, et passionné en privé. En public, vous pouvez être démonstratif, extravagant, et galant. Vous êtes né romantique.
Les scènes d'amour spectaculaires sont votre passe temps favori. Vous pouvez être un amant très généreux.


O
Intéressé par le sexe et paradoxalement timide et secret sur vos désirs, vous avez tendance à rediriger votre sexuelle énergie vers une quête de pouvoir et/ou d'argent. Pouvant facilement rester de longue période célibataire, vous êtes un amant passionné et compatissant, attendant le même égard de votre partenaire. Pour vous, le sexe est une activité sérieuse.
Vous recherchez une diversité intense, tout disposé à vous essayer à des expériences et des compagnons variés.
Cependant, gardez à l'esprit que de temps à autre votre passion pourra bien facilement tendance à se transformer en possessivité.


P
Vous avez grande conscience de l'apparence sociale. Vous ne voudriez pas faire quoi que ce soit compromettant votre réputation ou votre image.
Et comme les apparences comptent, vous avez besoin d'une partenaire aussi séduisante qu'intelligente. Chose curieuse cependant, vous pouvez la voir comme un ennemie partant du principe qu'un bon combat stimule les vibrations sexuelles. Vous êtes exempt de complexes et disposé à expérimenter de nouvelles voies. Social et sensuel, vous aimez séduire et avez besoin que votre relation soit harmonie avec le plaisir physique.


Q
Vous avez en permanence besoin d'activité stimulante. Vous avez une fantastique énergie physique avec laquelle votre partenaire aura du mal à rivaliser, sexuellement ou non. Vous êtes un amant enthousiaste attiré par des partenaires d'autres ethnies que la votre. Vous avez besoin d'histoire d'amour, de coeur, et de beaucoup de dialogue pour vous décider à vous engager.


R
Vous êtes pragmatique. Orienté avant tout vers l'action, vous avez besoin de quelqu'un qui puisse tant maintenir l'harmonie de votre couple que rivaliser intellectuellement avec vous. Vous êtes plus facilement touché par un bel esprit que par un corps bien fait. Cependant, l'attraction physique garde son importance. Vous aimez vous sentir fier de votre partenaire.
Vous aimez le sexe en préférant y jouer le rôle du maître à l'élève. Vous pouvez être un camarade de jeu très demandé.


S
Mystérieux, réservé et timide, vous êtes pourtant aussi très sexy,sensuel et passionné. Vous avez du mal à vous laisser aller. Cette part de vous ne se révèle réellement que dans la plus stricte intimité. Mais quand il s'agit de passer aux choses sérieuses, vous êtes un expert. Vous connaissez tous les petites choses de la chose, vous jouez tous les rôles dans tous les jeux, tout en prenant votre vie amoureuse très au sérieux.
Vous n'aimez pas perdre votre temps et préférez la patience d'attendre que la bonne rencontre se fasse avec la bonne personne.


T
Vous êtes une personne sensible, renfermée et sexuellement passive, aimant que votre partenaire prenne le contrôle. Musique, lumières douces et pensées romantiques vous touchent. Vous fantasmez mais vous avez aussi peu de facilité à tomber amoureux qu'à rompre facilement. En amour, vous êtes romantiques, idéaliste, un tantinet mièvre, mais extrêmement intense.
Vous aimez sentir vos sens et vos sentiments stimulés, titillés, taquinés...Vous êtes un grand séducteur qui adapte ses relations pour les rendre beau comme des rêves, et la plupart du temps c'est le cas... dans votre tête.


U
Quant vous êtes amoureux, vous êtes l'enthousiaste idéaliste. Et quand vous ne l'êtes pas, vous êtes l'amoureux de l'amour. En permanence en recherche de La personne à adorer, vous percevez vos histoires comme des challenges.
Bourlingueur de nature, vous avez besoin d'aventure, de sensations et de liberté. Vous jaugez les relations par leur potentiel. Vous aimez offrir des présents et aimez voir votre partenaire séduisante. Vos appétits sexuels aussi fort que vous recherchez les plaisirs simples et rapides. Vous avez cependant tendance à placer le plaisir de votre partenaire avant le vôtre.


V
Individualiste, vous avez besoin d'espace, de liberté et d'émotions.
Vous attendez de connaître parfaitement la personne avant de vous engager.
Connaître quelqu'un c'est pour vous savoir la deviner. Vous avez le besoin de rentrer dans sa tête et savoir ce qui la fait craquer. Vous êtes attiré par les personnes généralement atypiques, souvent avec une différence d'âge avec vous. Vous marchez au danger, au frisson, au suspens. Vous accrochez aux endroits joyeux même si vous-même n'y participez pas forcement.


W
Vous êtes fier, déterminé. Votre ego en jeu, vous refusez d'accepter un
Non en amour comme réponse satisfaisante. Vous êtes romantique, idéaliste et bien souvent tellement amoureux de l'amour lui-même que vous ne voyez pas réellement qui est votre partenaire. Vous ressentez les choses profondément et mettez tout en jeu dans vos relations.
Cela ne vous empêche pas d'aimer faire l'amour.


X
Vous avez besoin d'un constant renouveau sous peine de profonde et rapide lassitude. Vous pouvez vivre sans problème plusieurs relations en même temps. Vous avez du mal à vous laisser aller, sans penser (cessez de parler en faisant l'amour !). Au fond, vos plus belles histoires d'amour sont avant tout dans la tête.


Y
Vous êtes sensuel, sexuel et très indépendant. Si les choses ne se passent pas comme vous l'entendez, vous lâchez le tout. Vous avez besoin de contrôler votre relation, si qui ne se passe pas toujours très bien. Vous aimez les jeux physiques, prenez plaisir à déshabiller, à passer des heures à seulement se caresser, à se sentir, à s'explorer.
Cependant, si vous avez la possibilité de gagner de l'argent, vous allez remettre toute la bagatelle à plus tard. Vous avez le constant besoin de vous prouver et de vous prouver que vous êtes bon amant, avec ce drôle de besoin d'avoir des retours sur vos performances. Vous êtes pourtant quelqu'un de romantique, ouvert et un inventif camarade de lit.


Z
Le travail passe avant le plaisir. Si vous n'êtes pas occupé par votre boulot, votre carrière ou vos soucis d'argent, vous trouvez vite difficile de vous détendre et de vous mettre dans l'ambiance amoureuse.
Vous pouvez être pourtant un romantique capable de beaucoup de sensualité sans malgré tout jamais perdre le contrôle sur vos émotions. C'est pourquoi vous êtes si prudent avant de donner coeur comme corps. Et une fois que vous vous êtes engagé(e), vous devenez collant comme de la glu.

11 octobre 2007

L'a.r.t.

Ça y est, c'est un fait, le mois d'octobre est un mois pourri.
Comme dirait Flog, c'est un mois ou le pathos traîne la patte comme une vieille chatte fatiguée. Une sorte de marshmallow à demi cuit qui coule lorsqu'on lève le bras. Ca pue le sentiment pour grabataire ou le lecteur "éclairé" de Levy. On entend à pleine gorge tout ce relent collant, ça en devient gerbant. C'est notre dose annuelle. C'est après cette débauche estivale commune. Après toute cette chaleur, c'est le froid qui rentre dans les foyers. Alors, pour contrer le physique, on se chauffe l'intérieur à coup de relent nostalgique, de "c'était mieux hier", de "la sodomie c'est mieux quand c'est fait par un nain"... Le pathos semble être la solution au mois d'octobre, lorsque ressurgissent tous les problèmes. On aime et on bande. Ça craint.

Lorsque je me baladais sur les toiles bloggiennes, je me vois saisi par la gravité de certains propos tenus sur l'art... et particulièrement l'art contemporain. Je ne suis pas là pour encenser l' « incensable ». Non. Mais réduire le contemporain à "il se fout de votre gueule", c'est à la limite de la chrétienté (ou encéphalogramme plat), surtout si c'est une étudiante en histoire de l'art qui "l'affirme" (et non : l'affrime... non skyblogueur, ça s'écrit : la frime... voilà, va jouer).
Cela fait mal qu'une près "historienne de l'art" réduise l'art à ce qui a été fait. Comme dirait mon professeur d'architecture et modernité : "de mon point de vu, il n'y a pas de progrès, seulement des reprises". Le contemporain vit dans son époque et utilise les outils d'aujourd'hui. Je pense - et ne crois pas me tromper - qu'à l'époque ou les impressionnistes ont fait leur apparition, ils n'ont pas eu l'unanimité. C'est d'ailleurs à cette époque que l'art pictural est devenu un art à part entière, celui de la contestation et du vécu dans son temps. Peut-être que Warhol ne s'est pas fait chié... fallait-il seulement y penser. Non, l'art n'est pas condamné à faire du beau.

Cette demoiselle disait qu'il n'était qu'un renâcle de quelque chose de passé, en plus violent, plus provocant. Notre société l'est, pourquoi pas l'art ? Nous ne vivons plus en harmonie avec les pâquerettes, et le génocide, la violence gratuite (non, Orange Mécanique ne nous traumatise pas), le sang, la pédophilie, le viol, sont des réalités que l'on a traversé et que l'on côtoie (pour certains) encore. L'artiste n'est pas seulement un Homme de la virtuosité (au sens beauté).

Lorsque je lis : "quel visionnaire ce Carrache", ça me fait doucement rigoler. Car à son époque, il a du s'en prendre plein la gueule avec ses "soit disant visions". S'il a été visionnaire, c'est qu'il était en décalage par rapport à son temps, et que de fait, il a du en baver. L'art évolue dans la souffrance. Et je suis sûre que dans mille ans, on entendra des phrases telles que : "cet art, quelle merveille, un vrai visionnaire que ce Duchamp !". L'art est soumis à la critique, j'en suis le premier à le faire. Tout n'est pas bon, loin de là. Tout n'est pas à jeter. Cependant, "Il ne faut pas qu'un artiste s'intéresse trop à son époque, sous peine de faire des oeuvres qui n'intéressent que son époque." citation d"Henry de Montherlant dans Carnets : 1930-1944. Ce n'est pas en utilisant les outils d'aujourd'hui que l'artiste se dévoue à son temps... Les impressionnistes utilisaient les tubes de gouaches, nous utilisons la technologie assistée par ordinateur.

L'essence de l'art contemporain était l'art de tous, l'art pour tous. Aujourd'hui peu respecté, nous pouvons émettre l'hypothèse que l'essence même de cet art serait les tags.
Puis arrêtons d'appeler l'art d'aujourd'hui : l'art contemporain, car c'est une redondance. Quelle connerie, de même, qu'appeler l'art moderne... Nous sommes toujours dans la modernité, l'époque contemporaine n'existe pas, si ce n'est dans le présent (c'est ce que je dis !! ça n'existe pas).


" L'art est une abstraction."
Paul Gauguin.

Quand le néant ressemble à la gueule de Levy.

J'ai dix minutes. Dix minutes pour ne rien dire, dix minutes pour ne rien écrire. Et pourtant je le fais.
"Putain, t'as encore rien à dire !". Si, j'ai plein de choses à dire... Cependant, veuillé-je les dire ?
Je vous méprise. Encore ? Encore, signifie "en coeur", dans le langage informatique, alors venez pas me faire chier ! Ça devient commun de vous mépriser, comme se convertir à l'islam. C'est une mode lancée par... Non, pas 99F. C'est une mode lancée par un/des gros cons. Vous le savez, je ne suis pas comme ça ! Internet me permet l'anonymat, la schizophrénie, le débilisme chronique, la bêtise médiocre, la beaufitude avancée, le crétinisme ambiant, être moi... en sommes.
Comprenez, je ne peux me résoudre à être ce que je suis dans un climat de peur comme celui qui nous entoure actuellement. Je serais enfermé, condamné à faire six mois d'HP. J'aimerai être comme Levy derrière une plume, c'est à dire être une grosse merde. Mais je m'étonne en ce moment à ne pouvoir produire que le néant dactylographique. Écrire sur ce qu'on va écrire, écrire sur la page blanche est d'un commun les amis...
Bon, il faut que je m'arrête. Le temps qui m'était imparti se finit. Et comme je le disais plus haut, je n'ai rien écrit, si ce n'est que j'ai un gland plus gros qu'une pomme de pain et une pomme d'Adam (AH NON ! Pas ce pédé ! Si, lui même ! Avec ses dreads et ses tresses pubiennes... Oui, lui même créé par le barbu. Le grand pote de Flog, d'ailleurs, il l'a même son interview ! Fermons la parenthèse là...) plus grosse qu'un gland de pomme d'Adam. Il est temps de s'arrêter. Tant de retrouver toute la dramaturgie de ma vie qui demeure un exemple pour les génération future vouée à l'anéantissement par la machine de guerre nommée Ozone (ils ont éclaté les 2Be3). Que le Dieu Halliday vous face un cuni et que tous les cunis soit happy day...
Je me retire, j'ai un sexe à taper.

04 octobre 2007

Être médiocre, c'est avoir de la merde plein les dents, et vouloir sourire à tout va.

ENCORE ?! Et oui, encore ! Je vous écris d'un poste de travail de la faculté d'art et sciences humaines de Carlone, Nice. Entre une personne qui tape sur le clavier plus fort qu'une vieille mâchant, qui n'a plus de dents, et un couple féminin regardant des photos de Drazic (Harclay coeur à vif), mouillant leurs culottes pour un mâle que nous n'avons plus vu depuis des années. Le pire dans tout ça, c'est qu'elles regardent le site de cette série qui a aujourd'hui près de dix ans. Si c'est pas beau ça, la nostalgie des séries pourries ! Soit dit en passant, c'était quand même mieux que "plus belle la vie". Arrêtons net les polémiques graveleuses sur la taille du sexe de Drazic ou la couleur des seins de Katerina... Oula... Topo sur la situation, elles regardent un site Web où stars et starlettes (c'est le seule féminin que je connaissais pour star) se rencontrent, sont notés pour savoir qui est le/la plus beau/belle. Et lorsque les regards s'extasient devant une des "deseperate housewife", je ne peux que me lever, chier sur le clavier, et espérer que leur pathologie chronique du star system US ne reprennent pas le dessus. Au fait, les deux sont d'une laideur à faire fuir les mouches. L'une tient la souris, l'autre le clavier... et c'est parti pour Christian.

Bref - et vous l'avez remarqué, "bref" est un mot que j'affectionne -, ne pouvant me masturber au milieu de cette aphonie encéphalite, je critique... Je n'avais rien à dire aujourd'hui, et c'est tant mieux. J'ai quand même réussi à vous tirer de vos travaux, vous rendant complètement geek ou gland, devant vos PCs minables où trône en roi la médiocrité.

Mon Dieu Coca, elles regardent les blogs de leurs potes... "là il fait trop jeune", "là il a des lunettes", "de dos", "de face"... Heureusement que skyblog est une institution de la médiocrité, sinon, j'en aurais des spasmes. L'érection est une solution à l'innocence. Elles ne le sont pas, alors j'ai des gazes. Mourrez !

Et non, les bi ne sont pas gais, et les gays ne sont pas bi. Bipolaire à la limite d'être gai, comme être gay à la limite d'être bi... Excusez mon futur génocide non prémédité...
La sodomie ça ne fait mal que lorsqu'on le fait mal.
Roco

03 octobre 2007

Calinou par ci, canigou par là.

« Et là, c’est la foire au cul tourné ».

Non, mesdemoiselles, lorsque votre homme se retourne dans le lit, vous montrant son dos, ce n’est pas pour rompre la communication, dormir ou se masturber en secret. Non, l’homme n’est pas une machine à câlin, lorsque vous êtes en position fœtale.

Cette position est, pour certaine, une sensation de protection, pour d’autres, c’est le nirvana. Cependant, pour nous autres, c’est une des positions les moins confortables qui soit. Bras bloqué, début de garrot, tête en avant ou en arrière, trop basse ou trop haute, cheveux dans la gueule, … Bref, un plaisir intense de tous les instants. Attention ! je n’ai pas dit que cela était désagréable, ce serait mentir, comme un homme qui dit ne pas regarder de porno, ou qui ne se masturbe pas. C’est une position de câlin agréable, mais à petite dose. Vous ne mouillez pas pendant trois heures de pénétration, nous ne tenons pas six heures dans cette pose. Nous (femme et homme) ne sommes pas des machines.

Cela me permet de revenir à nos moutons : lorsqu’on se retourne dans le lit, c’est un peu comme vous. Avoir des câlins, reposer un côté, soulager ses reins, vous avoir près de nous, être rassuré… Ce n’est qu’un a priori traditionnel que d’être un « homme viril » (dire cela vous renvoie à la condition féminine d’avant 1940). Nous avons besoin de tendresse et d’être rassuré (nous n’avons pas tous moins de cinquante de QI). Nous ne sommes pas de gros dur H24 (pour ma part, je ne le suis pas du tout), et votre délicatesse est notre première faiblesse. Donc, s’il vous plait, ne demandez pas systématiquement à votre homme de se retourner. Lui, ne vous le demande pas, et pourtant, il subit la même chose.

Les plus réfractaires d’entre vous diront que ce n’est pas la même chose. Que « nous » sommes des filles, et « vous » des mecs. Cette phrase, si souvent usitée, va à l’encontre de votre désir d’émancipation, gonflant ainsi l’ego machiste masculin. Si vous souhaitez être l’égal de l’homme, il faut savoir faire des concessions. Non, faire ce câlin n’est pas « jouer » à l’homme, et non, recevoir ce câlin n’est pas « jouer » à la femme. Nous avons conscience de nos sexes, des valeurs véhiculées – à tort ou non, là n’est pas le débat -, et nous savons vivre dans notre temps et savoir différencier ce qui est bon, ou non, à prendre dans les traditions. Le sexe est notre première condition, notre premier rôle dans la société, et se voir comme une personne du XXIe siècle, c’est savoir qu’une femme n’est plus capilo-tractée et qu’un homme se rase et/ou s’épile.

Il y a une foule d’hommes qui souhaitent que leur compagne se serre contre eux, au lieu de se retourner elle aussi (vexée), ou de demander le retour anticipé des bras de son partenaire. On vous veut contre nous, mais pas toujours dans nos bras. Le confort se partage, il n’est pas exclusivement féminin (même si cette notion est contestable puisque vos règles, ou l’accouchement sont des « plaisirs » uniquement féminin). Vous vous cachez derrière votre chétiveté, qui ne l’est souvent, que de façade.

Un couple, c’est un partage, un continuel don contre don, arrêtons de tirer la couette. Vous sur notre épaule est un cliché (très agréable, certes), mais nous en fœtus, position de « faiblesse », est presque une tare. Nous ne sommes pas faible, nous sommes humain. Nous ne sommes pas des images ou des icônes. Arrêtons de catégoriser pour nous permettre, enfin, l’authenticité, que l’on dissimule derrière des attitudes conformes aux traditions.

Nous sommes, l’Etre humain, et c’est déjà beaucoup.

02 octobre 2007

Carpe diem.

J'enfonce ma tête dans ma couette, peut-être que demain ne se lèvera pas. J'ai chaud ici. Je suis bien. Dehors, il fait froid, même les comportements.

Je jette un coup d'oeil à droite, puis à gauche. Personne. Ce n'était pas des sons que j'entendais, mais bien mon coeur. J'ai eu peur. Tant mieux. Cela prouve que je peux encore ressentir.

Mes pieds frottent l'un contre l'autre. Je suis bien. Je suis en sécurité ici. Mes draps sentent le neuf, mon pyjama aussi. Même moi, je suis neuf. Demain ne se lèvera pas, c'est sûr. J'arrive à arrêter le temps. Je ne fais pas que le courber, noooon, je le stoppe lorsque j'en ai envie. J'utilise ce pouvoir rarement, j'ai peur qu'on s'en rende compte un jour, que je ne suis pas comme les autres. Je n'ai pas que ce pouvoir, mais si je vous divulgue tout, je ne serais plus extraordinaire, je serais extra ordinaire. Comme vous. Vous savez, y'a du bon à être comme tout le monde, mais je vous mentirez si je disais que je vous envie. Alors je ne le dis pas. Vous êtes comme vous êtes, et je suis comme j'ai envie d'être. Mieux... ou pas. Je vais arrêter de vous embêter, j'ai un espace à contrôler !

Non, vous n'êtes pas privilégiés ! Non non non. Ce serait vous voiler la face ! Ils sont plusieurs à côté de vous. Je vous parle car j'ai confiance, en vous. Je sais que vous serez muet comme des carpes... Elle est bête cette expression. Muet comme une couille ? Muet comme un chat aphone ? Muet comme une bouteille d'eau ? Muet comme un peuplier ? Muet comme une carpe... c'est le mieux quand même. Bon, je sais que vous serez muet comme des carpes, et pas des cartes, vous auriez un rôle beaucoup trop important sinon. Et vous seriez hiérarchisés. Je ne peux me le permettre. Vous êtes tous là, au même niveau, à mes pieds, car je suis plus grand que vous. Ne rouspétez pas, ça ne sert à rien. Si je veux, je vous bloque en même tant que le temps ! Vous ne le voulez pas, hein ? Hein que vous ne le voulez pas ? Hmf, de toute manière, peut m'importe votre réaction, j'ai raison. Ce lit est mien, autant que la chaleur qui s'y exhale.

J'ai les cheveux court, trop court. Et en plus, ça me démange. Elle me les a coupé beaucoup trop court. Elle a dit : "c'est pour ton bien". Comptes y et bois de l'eau.

La fatigue m'empoigne. J'veux assister au non lever du soleil. J'veux voir tous ces gens partir travailler dans le néant du temps. J'veux voir tout se terminer. Je le verrais. Il faut que je tienne. C'est difficile, tout est lourd, et ce verre d'eau semble ricaner. Et vous aussi vous ricanez. Je le sais bien ! Je les vois ces sourires cachés sous vos barbes hirsutes ! Ricanez ricanez, 'verra bien qui ricanera le dernier. C'est pas vous qui avait les cheveux d'un G.I's. De toute manière, je suis protégé ici, c'est ce qu'Elle dit.
Vous ne la connaissez pas encore, mais elle est vraiment bien. Belle, gentille, attentionnée, câline, rieuse, souriante, désespérément triste, câline... Quoi ? Je l'ai déjà dit ? C'était pour voir si vous suiviez. Je l'aime. Même si aujourd'hui, elle avait les mêmes vêtements qu'hier.
J'ai pas osé lui dire. Vous vous rendez compte... quelle honte ! Alors j'ai gardé le silence, comme vous. Carpe... diem ! Elle est bien celle là ! Même si j'sais plus ce que ça veut dire. J'ai oublié. On en apprend tellement tous les jours, que tout retenir, c'est de la folie. Il parait que j'en sais beaucoup, et que ma culture est "supérieure à la moyenne, autant que votre QI, Monsieur". Ils disent ça pour me flatter. Mais je le savais bien avant... vous aviez oublié mes pouvoirs ? D'ailleurs...

Là, tout s'arrête. Le temps, son coeur, sa respiration, son silence. Un bruit. Des pas. Il halète. Demain ne se lèvera pas. Il l'a dit. C'est sûrement vrai.
Une infirmière rentre, Elle lui sourit. Caresse ses cheveux et lui dit que demain aura lieu son opération et qu'il faut dormir. Elle sort, lui s'enfonce dans sa couette en regardant ses nounours. C'est nul d'avoir six ans.

01 octobre 2007

Regarde mon sexe, il crache du venin.

"Je t'emmerde et j'vous méprise tous".
99F - Jean Dujardin



Les week-ends de merde s'enchaînent et se ressemblent tous. A croire qu'une nouvelle malédiction m'enchaîne. Alors qu'on se croit sorti d'affaire, ça reprend, comme une odeur de merde collée sous la semelle. Certains me pardonnent, d'autres se délient. Pourquoi ? Dans le premier cas, j'ai fauté, et pas qu'un peu ; dans le second cas, ils n'assument pas, et pas qu'un peu. Ça me fout la gerbe de voir ces gens s'embourber dans la merde en espérant en sortir grâce à un angelot seulement vêtu d'un micro pénis - même si les angelots sont dépourvu de sexe, je ne peux que me fier aux icônes. J'en ai marre de subir la galère des autres. L'une ne comprend pas sa situation, l'autre ne sait pas gérer un département et qui s'enferme dans son bureau pour ne pas avoir à affronter tout ça...

Les jours s'enchaînent, mais ne se ressemblent pas... Sauf qu'ils ont un point commun, plus j'avance et plus je m'enchaîne. Ce n'est pas Dior qui me contredira, mais "j'adore". "Regardez-moi dans les yeux", dirait Beigbeder au travers d'une fameuse pub. Comment pourrais-je écrire dans un état de haine avancé ? Comment puis-je affronter mon état d'esprit alors que je ne peux contrôler ceux qui m'entourent ? Contrôler te semble trop fort ? Comprendre te va mieux ?

Je ne veux plus avoir à ne plus vouloir, alors je veux. Je veux. Non. J'ai besoin que tout rentre dans l'ordre. Si, toutefois, les problèmes s'accélèrent comme une odeur de camembert dans du beurre, soit je délivre ma collection de timbre, soit je fais une dépression, soit je me barre et recommence une vie en Iran. Ou dernière solution... Je m'écrase et chie sur vos têtes dans ma barbe. Que je n'ai pas. De barbe. Tu suis pas là ?