Suite à une conversation sur la complexité comme forme de beauté immuable avec mon compagnon et néanmoins partenaire de reflexions en tout genre, j'en suis venu au point où mon raisonnement subit une introspection des plus sauvages. Après cette lecture Cavannienne et son intemporalité philosophico-littéraire, je me devais de revoir mon écrit, afin d'être certain de mon avancée, ainsi que de mon but (ne formez point un horizon de lecture au-deça de mes capacités d'écriture) .
Le phénomène même de complexité comme puissance même d'une beauté exacerbée se rélève comme vérité absolue (et non relative). En effet, la complexité est mère de la découverte perpétuelle, un renouvellement inépuisable (si son utilisation est de bonne facture). Ainsi, la dynamique corporelle l'est, ainsi l'écrit sensuelo-complexe l'est, ainsi, ainsi, et tous les points qui suivent généralement la continuité.
Ce constat m'a littéralement plongé dans un abyme de questions. Et suite à ces questions, une conclusion s'en est dégagée. Je suis sensualiste et pensant, aux premiers abords, que la simplicité était père (oxymore) de la beauté, il s'en dégage que d'une simplicité s'en dégage une certaine complexité. En effet, cela depend du contexte et de notre état mental. Ainsi, un texte, une position, un regard, possède en puissance un ensemble sémiotique varié. Oui, mais...
Anna Gavalda, après plusieurs relectures, pourrait perdre de son substrat, alors qu'une relecture Cavannienne (ce n'est ici que de pures exemples), garderait en substance, de nombreuses subtilités. Et comme toute personne faisant fonctionner son kinestésique au-delà de sa limite raisonnable, un jour, on se lasse. Certes, nous nous lasserons d'un texte complexe lorsqu'on en aura gratté toutes les parcelles, mais moins rapidement qu'une plume " simple ".
Cependant, la complexité requiert des outils de lecture, alors que la simplicité non. On a besoin de se replonger pour comprendre, alors qu'on peut comprendre tout de suite. Et c'est là les forces en opposition de ces deux caractères. Dans l'un, on comprend la partie, dans l'autre, on comprend la totalité.
Afin de conclure ce post - qui je l'espère n'est pas trop pédant -, je soulignerai la nuance. Afin d'être complet, il faut savoir user de la complexité tout autant que la simplicité, sinon l'unique l'ecture risque de souffrir du mouvement quotidien, comme le ferait une femme en jouant que d'un charme, sans penser aux autres.