28 mai 2008

Le charme, une recherche oedipienne ?

Je n’ai pas écris depuis longtemps ; je n’en sentais pas l’utilité. Mais ce fragment d’écriture me permet de garder une forme de contact avec certaines personnes (n’est-ce pas Serge), et, depuis quelque temps, je m’essaye à l’écriture sans toutefois y parvenir. Est-ce parce que l’été égaye mes soirées ? N’ai-je que du trivial à partager ? C’est un conglomérat de tout ça. Rajoutons-y de la remise en question saupoudrée de doute et vous aurez un aperçu de ma vie. Mais je suis loin d’une entité à plaindre. Alors je partagerai ici de l’inutilité artistiquement littéraire pour le grand plaisir du néant et du bon Lord Henry Wotton.

 

« Tu es très beau, tu sens très bon »

Mieux vaut-il être beau ou charmant ? Mieux vaut-il être belle ou charmante ? Le charme dure plus longtemps, tout comme l’intelligence. Le charme que l’on trouve chez une personne est totalement personnel. Tout comme la déception.  Le charme est la qualité de quelqu’un (ou de quelque chose) qui plaît. Ce plaisir est unique, non pas à la personne mais au regardeur. Vous pouvez être touché par le sourire de Mona Lisa tandis que je peux être émerveillé par son menton finement ciselé dans la coupe d’un rondin de boulot. Sachant que la première névrose est l’Œdipe, le charme ne serait-il pas une recherche œdipienne ?

Je m’explique : sachant que c’est une recherche personnelle dans ce qui plaît chez autrui, ne serait-elle pas une recherche du père ou de la mère. Un flashback physique.

 

« Ta vie, c’est du sopalin. Quand on frotte, tu t’effrites »

Allons bon mes amis, je saute du coq à l’âne en oubliant le porc. Poster m’ennuie, j’aimerais pouvoir écrire. Et pour se faire, on attend « l’inspiration ». Elle n’existe pas cette muse, l’inspiration est une belle salope qui ne se mate qu’avec du travail. Être passif, c’est le début de la contemplation. La contemplation, c’est le début de la bêtise. La bêtise, c’est le début de la passivité. J’ouvre ma bouche et baille. Un zeugme pour le plaisir de mon professeur. Début d’une séance d’UV avec comme soleil la volonté d’unicité : Est-ce en se sentant différent qu’on le devient ou est-ce en le voulant ?

Je digresse et me verse ; je m’étale en un point.