27 septembre 2007

C'est quelque chose qui se passe. Tout s'effrite, plus rien ne gravite. Seulement des ombres qui effectuent une danse macabre.
On me regarde, on me juge. Le présent n'a rien a voir avec le passé. Tout s'occulte.
Pas le besoin de me victimiser, pas le besoin d'expliquer. Ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre que je suis sincère lorsque je leur demande... de me pardonner.

J'essaye de me connaître, j'essaye de me comprendre. Mes actes jugent de ce désir. Ils tâtonnent, rencontrant lumière et ombre, rire ou haine. Je ne comprends pas tout, je ne peux que ressentir.

Pas besoin d'une longue introspection. Non. Besoin d'un sourire.

Il me manque...


Pardon à ceux que je tue. Pardon à ceux que je déçois. Vous qui êtes si proche de ce coeur.

25 septembre 2007

Sous-entendus macabres.

"j'ai envie de flâner sur des pages vierges."


Vous allez me le concéder, il y a énormément de sous-entendus derrière cette phrase. Vrai.
Pour tout ce qu'il y a d'écrit, et tout ce qui se passe dans ma vie, qui font que derrière un sourire se trouve toujours une pensée. Vrai.
J'ai envie de flâner, me laisser porter par des inspirations loin d'être créatives, car je n'en ai pas besoin, seulement coucher. Vrai.
Envie d'Aimer. Vrai.
Envie est bien trop faible pour caractériser le besoin, une grande nécessité. Vrai.
Envie de nouveautés sans perdre de vu le passé. Vrai.

Rechercher le besoin d'être vrai. Faux.

xball



Photo du Xball de Cogolin
Photo par Kyoukei


Pourquoi cette photo ? Je l'aime bien, et c'est suffisant pour la publier. Bref, ceux qui ne connaissent pas, c'est une photo de paintball. Cogolin est une commune varoise. Le xball est un format de paintball très sportif où deux équipes s'affrontent pendant 10 min, chaque partie gagnée remporte un point pour l'équipe, le premier arrivé à quatre remporte la victoire. C'est vraiment résumé...
J'me disais qu'il n'y avait pas grand chose (c'est à dire quasiment rien de paintballistique sur cette page), alors voilà cette photo qui va peut-être faire tâche au milieu de ces écrits. Mais peu importe.

22 septembre 2007

Parie !

Je vous écris d'un portable. Pour être plus précis, un ordinateur portable. Mais seuls les skybloggeurs auraient compris que je parlais de téléphone portable... Pauvre de eux. Je disais : "j'écris d'un portable" (je sais, c'est pédant de se citer). Et pour ne rien cacher, et donc, par voie de conséquence, tout vous avouer, j'aime beaucoup écrire d'un portable. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens comme quelqu'un d'important, sous le son de ces touches aussi ridicules que difficiles d'utilisations. Bref, je me sens quelqu'un derrière ce petit écran, ce petit clavier et ce petit wifi. Mais je ne suis pas là pour parler de portable... quoi que cela ne me dérangerai pas, étant donné que je n'ai rien à dire, dans la substance du texte.

Je suis actuellement chez Colin. Celui la même qui vit à Paris. Donc, je suis à Paris. Voilà.

Je me devais de "parenthéser" ma vie (je néologise, tu néologises,...). Mettre en parenthèse car j'avais besoin de souffler. Besoin de recommencer une vie (ceux qui suivient ce blog peuvent comprendre une partie), même pendant quelques jours, afin d'oublier le mauvais et commencer du bon (même si j'aurais du mettre bon entre guillemets... mais je ne le fais pas).

Vous savez quoi... merde, j'me lance... j'aime Paris et ça me fait super chier de descendre. Putain, c'est dit... j'pensais que je ne le dirais jamais.

"Elle, c'est Paris. Elles, sont ces lignes qui glissent. Elle, c'est celle qui me regarde et que j'aime, ma feuille, ma vie."

Je ne raconterai pas tout. J'Aime, c'est bien assez trop.

16 septembre 2007

Le regard du gentil.

On traîne ça comme une malédiction. Et ça l’est. C’est là, juste en dessous de notre front, avec écrit : j’suis un mec gentil. Le gentil peut se changer en « bien », mais cela donne le même résultat : le néant.

On en a tous un dans notre entourage. Ce mec qui a plus d’amies que de conquêtes et qui ne parvient pas, tant bien que mal, à séduire. Il n’a pas l’attitude, ni le regard. Enfin bref, c’est un type qui traite les filles bien, mais qui n’en a eu que peu.
La pire chose pour ce mec là, c’est ce fait mythique où la fille te considère tellement comme un mec bien, qu’elle a peur du mariage.
Bref, c’est comme un sticker bien collé sur notre front : colle moi une pastèque, mais pas trop fort ; tu me plaît, ça te dit qu’on devienne amis ?

C’est un réel handicap. Mais cela peut-être un atout. Il paraît. Les rares filles qui essayent en sortent comblées, ou presque. Ça manque sûrement de testostérones, de muscles, de Stalone, de QI à cœfficient négatif, de football, de barbecue, de Bigard… bref, ça doit manquer. Les gentils sont doués dans les relations sociales, étant donné que le physique n’est qu’une façade (ATTENTION, le gentil n’est pas roux… La routmoute est une pathologie). Ils se rattachent à une séduction banalement invisible et ne parviennent que rarement à faire le premier pas. Les gentils ont une confiance en eux approchant celle du concombre, ce qui n’aide pas dans la relation de séduction.
Le gentil peut-être beau, charmant, parfait?. Cependant, les conquêtes seront rares, car il fait peur ou n’aguiche pas l’intérêt de la seconde rencontre. Il ne sait pas jouer avec ça.

Il a beaucoup de qualités, mais pourquoi les exposer ? Il faut essayer pour s’en rendre compte.

ATTENTION : le gentil n’est pas le collant. Le gentil n’est pas geek. Le gentil n’est pas trop gentil. Le gentil n’est pas nain. Le gentil est.

Adoptez-le… même toi, avec des huit grammes de cerveaux…

15 septembre 2007

Besoin contextuel.

J’ai besoin de tendresse sans devoir regarder,
J’ai besoin de caresses sans pardonner,
J’ai besoin de faire l’amour sans devoir baiser,
J’ai besoin d’embrasser sans fermer les yeux,
J’ai besoin de délicatesse sans partager,
J’ai besoin de griffer sans faire d’aveux,
J’ai besoin de sourires sans main donnée,
J’ai besoin de séduction sans traces de rimmel,
J’ai besoin d’embraser sans culpabilité,
J’ai besoin de plaisir sans rituel,

J’ai besoin d’un temps où l’amour n'est qu'une règle…

14 septembre 2007

Lettre au Responsable.

Sujet : problème d'emploi du temps.



Monsieur,


En temps que responsable des licences 1, 2 et 3, vous vous devez d'être "à l'heure" concernant tout ce qui est paperasserie administrative utile aux élèves, qui constituent le fondement même d'un département universitaire. Or, comme nous avons pu le constater, les retards s'accumulent alors que les contraintes se multiplient. Le but de mon mèl n'est pas de référencer les contraintes, si nombreuses soient-elles. Non, je viens demander d'avoir tout ce qu'on déjà les autres sections : emplois du temps et les inscriptions aux options INTERNES.

Vous nous demandez de nous inscrire dans nos options ce jour même (dans les autres départements), mais cela ne peut s'effectuer sans nos emplois du temps complet. Nous ne sommes pas là pour jouer à la roulette russe, espérant qu'aucunes de nos options ne tombent pendant un des cours intra-muros (intra-ACL). Nous ne jouons pas aux étudiants, nous le sommes.

Depuis des années, ACL n'a eu qu'un complément WEB d'une qualité bien médiocre, et cela ne causait du tord qu'à une infime partie des étudiants, puisque majoritairement sans connexion Internet (ou se satisfaisant de l'écritS). Vous souhaitez qu'Internet devienne LA surface communicationnelle d'ACL, niant de ce fait qu'Internet ne doit être qu'un complément à la parole et aux écritS (non ex-nihilo !).

J'espère que ce mèl ne tombera pas dans le courrier indésirable, ni dans votre inconscient, étant donné que vous ne souhaitez qu'un contact de mèl à mèl, bafouant ainsi 93% de la communication totale. ACL n'est pas une surface où la communication se trouble, ni un espace de haine, simplement une plateforme d'échanges sociaux.

Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

12 septembre 2007

J'aimerai te briser le nez, t'arracher l'oreille et rire de tout mon souffle. Te frapper avec tant de conviction que tes hurlements seraient sourd. Simplement le bruit de tes os. Je ne veux pas t'entendre, je ne t'entends plus de toute manière. J'aimerai te voir pleurer, par la douleur morale de mes coups... Casser ce physique, casser cette psychologie, te casser, casser pour me casser... car je t'aime.

11 septembre 2007

R.A.S

Allé, je l'avoue... C'est toujours difficile de le faire, mais bon, je le fais... Oui, j'y viens... J'ai du mal à écrire. Voilà. C'est dit. Ce n'est pas tant la "page blanche" qui me fait peur, c'est tout le reste. D'un côté, l'incipit est généralement le plus difficile à entamer... mais on s'y habitue.

Voilà... en un paragraphe, j'arrive à me perdre, à vous perdre. Je n'arrive plus à être clair. Certains -et je te vois, toi, grenouille- comprendront un jeu de mot douteux, néanmoins pas faux (dans ce sens là du terme).

C'est brouillon tout ça... Il faut l'avouer : ne rien écrire durant quatre mois n'aide pas. Et ma seule source de lecture se résout à popomundo... C'est dire. Alors j'essaye, bride par bride, de faire quelques textes nébuleux à but complètement flou... D'accord, je me répète. Je te parle à toi (parce que j'aime la redondance bien crasseuse), qui navigue entre login-x et popomundo, msn et MTV pulse, pendant que je perds tout contrôle ici, là, sur ce qui n'existe pas... Et pour faire mieux, j'écris avec un tas de fautes... J'adore.

Je n'ai pas envie de me perdre... déjà que je le suis de trop. Alors j'arrête ce post stérile... J'ai bien trop besoin de réapprendre à écrire... Toi, la mauvaise langue... Ta gueule !

04 septembre 2007

Beauté

Cette nuit, je mets le chauffage dans la voiture pour couvrir mes bras nus. Cette nuit mon cœur est explosé dans un nuage de sentiments qu’on ne veut pas nommer, car on en deviendrai dépendant. Cette nuit, ce jour, cette vie, c’est toujours beau quand c’est nouveau.

La nostalgie des jours passés s’accompagne d’un électrochoc. On est jamais conscient de ce qui se passe dans notre journée, si habituellement commune, si communément désespérante. Alors, pour se rendre compte de notre chance, soit on frôle la mort, soit on regarde son monde. Tout se déclenche par une cause, chaque conséquence a son noyau, comme nous soufflerait le papillon.
Lorsqu’on rencontre la beauté, soit elle nous frappe, soit on la refoule. Platon aimait dire que le sentiment de la Beauté n’est qu’entraperçu de notre mémoire passée, à tourner autour de la Vérité, dans le monde intelligible. Alors forcement, on ne peut que refouler tout ça… rendez-vous compte. La Beauté est partout, dans une chose, une personne, une œuvre. Aujourd’hui, je l’ai vu partout. Même où je ne pensais pas la trouver, ici, là. Je me vois divaguer à la rencontre de ce sentiment si doux, qui me cajole d’un parfum embaumant.

J’ai compris ce qu’il me fallait pour reprendre ce qui me manquait. « Today is the first day of the rest of your life » . Besoin de ce « nouveau ». De ce Beau. J’ai besoin de (re?)commencer ma vie. Aller ailleurs, voir autre part, créer de toute pièce un devenir. Je ne veux frustrer personne, je n’en veux à personne, mais je voudrais recommencer à/de zéro. Autre ville, autre pays, autre. Seul. Être confronté au néant social, enfin tout choisir, tout « contrôler ». J’aimerai…


"I’m just an ordinary guy with nothing to lose"
American Beauty