28 août 2008

Je suis nu sous mes vêtements

Le mois d'août est le mois qui présente, statistiquement, le plus d'activité sexuelle. On y rajoute les beaufs, les derniers vacanciers et les premiers retours. Août est un mois exécrable où se côtoie sueur et néant intellectuel. De toutes les manières, qui souhaite réfléchir lorsque le mercure affiche 32 °C ?

Cela m'étonne de voir que l'activité sexuelle est [soit disant] la plus élevée (les statistiques sont les statistiques). Tout est déjà consommé puisque nous sommes dans le deuxième (juin n'étant pas compté) mois de l'été. Réfléchissez : c'est la panique, tout le monde a froid durant l'hiver, les corps les plus chaud sont dans des manteaux, les seins les plus fermes sont dans des pull-over et tout le monde ne pense qu'au macabre et au pathos miévreux. Le printemps arrive, ça batifole dans les près sans mesurer l'impact d'une rencontre charnelle dans une fourmilière, tandis qu'approche l'été. La saison du "muy caliente" où les corps dénudés rythment les soirées et les plages azuréennes. Tous ces corps, début juillet, ne sont plus des premières mains et si nous suivons la conjoncture, une fois le produit de la chasse consommée (je ne parle pas de sentiments, seulement de trophées), la fièvre de l'été s'éteint peu à peu jusque fin août. ET POURTANT !

Pourtant, ça continue l'exode poilue jusque fin août, dans la sueur et la crasse. Mon désir sexuel est au plus bas durant ce mois (il fait trop chaud pour travailler, je manque de Tropico !) tandis que le monde s'astique comme s'il était en période de reproduction. Mettons la faute sur le soleil qui, s'étant rapproché de la terre, nous donne le canc... heu... la peau dorée et fraîchement huilée.

Tout ça pour dire quoi ? Simplement rappeler qu'à partir de 21 ans, nous commençons à vieillir et que le pic de la libido est passé. Triste constat.