29 décembre 2007

Suinte, mon amour

Aguiche-moi. Ta passivité me rend stérile. Pourquoi est-ce à moi de toujours venir vers toi ? Pourquoi n’es tu pas capable de me regarder avec la force de l’érotisme ? Pourquoi n’oses tu pas ?

Je souhaite que tu viennes vers moi, que tu me susurres ton désir ardent, même si je ne semble pas en avoir envie. Car de toi, j’en veux toujours. Suinte, mon amour. Suinte ton amour. L’amour de la chair ou l’amour du paraitre.

Je ne veux rien de sale, je veux de l’érotique. Que tu fasses découvrir toute la sensualité de ton corps, celui de cette femme qui hurle en toi. Laisse crier cette force du désir, je ne veux pas te retenir. Cambre, petite aguicheuse. Joue, avec ton corps pour plier le mien à tes désirs. S’il faut ne pas toucher, je ne serais que voyeur. Voyeur de ce corps que seul moi peux toucher. Prend confiance en tes qualités, prend confiance en tes défauts, car ils sont toi et ton entièreté me fait frémir.

Me désires-tu ? Car ta passivité m’en fait douter.

09 décembre 2007

Dernières minutes d'une journée achevée

Ça faisait longtemps que je n’avais pas été triste. Là, ça sort par les yeux au lieu de sortir par la plume. C’était trop fort pour que ça reste là. Alors c’est sorti. Parce qu’ils m’ont dit des mots d’amour. Ces mots de tous les jours.

On ne les capte toujours trop tard. Ou trop pour les autres. Quand ça arrive, on n’y croit jamais. Pourtant, on aime avoir le cœur qui bat. Il faut peut être attendre des années, pour avoir l’effet gâteau. L’effet salivaire.

Alors on l’attend. Ce moment. Ce moment qu’on ne voit que dans les films, avec de la musique en fond sonore. Le coup de foudre réciproque qui clôt l’amour dans l’éternel, l’amour qu’on attend depuis des années, le sourire d’un ami ou ces mots susurrés que seuls les amants s’autorisent à donner. Ces mots ne sont pas de vulgaires bijoux que l’on affiche. Ces mots sont une vie que l’on brise, que l’on répare, que l’on construit ou qu’on détruit. C’est une histoire que l’on conte à un enfant, une main dans la main, un regard captivé ou un coude qui frôle l’autre.

L’amour n’est pas un jeu, et pourtant on y joue trop souvent. Tous les jours sont faits pour être extraordinaire. C’est nous qui les rendons banals, froids et habitudes. La pire des habitudes est de prendre des habitudes.

Rares sont ceux qui agissent comme il philosophe. Agir est la plus belle des pensées.

Mes larmes sont sèches et mon cœur parle que par identification. La romance est la plus belle des psychanalyses. Je m’en vais conter mes rêves à mon sommeil.

"Cap ou pas cap ?"

Jeux d'enfants

Ecrivons.

"mais le rêve nous permet de nous raccrocher à cette vie scélérate, moi je rêve encore la vie même si je la vis désormais en rêve"
Alain Mabanckou - Verre Cassé



C'est rare d'écrire sur ce qui n'est pas hygiénique, de ce qui pue et qui colle. On observe la merde, la crasse, la rouille et l'indifférence en le transfigurant en beau, magique et inoubliable. Ce qui est inoubliable, c'est la pauvreté et cette quête chimérique du bonheur. Leurs yeux, c'est un tombeau plus resplendissant que la sculpture d'un pape, car c'est la vie. La vie est un coup de couteau à droite, une claque à gauche, la bouteille d'en haut et l'uppercut d'en bas. Ça bouge. Et c'est difficile de l'écrire.
Écrire, c'est figer l'émotion, ce transport là. Il faut savoir le refaire naître éternellement. C'est le boulot de l'écrivain. Le vrai. Celui qui sait dire vas-te-faire-foutre quand il faut et arrête-de-torcher-ton-nombril quand il ne faut pas. Celui qui regarde la merde et la fait sentir à ceux qui ne la voient que par le hublot de leur cuvette, celui qui touche la crasse et la colle sur ceux qui ne transpirent qu'au travers de leur déodorant, celui qui gratte la rouille et l'émiette sur ceux qui nettoient leur table avec un aspirateur, celui qui souligne l'indifférence et la fait naître chez ceux qui ne vivent que par le culte de la personnalité.
Être écrivain, c'est faire vivre. C'est pouvoir mourir et s'observer dans ses pages d'histoire.

Je n'ai pas la prétention d'être écrivain. Je veux juste trouver le mot juste. Juste celui qu'il faut pour me faire renaître.

08 décembre 2007

Ta connerie est une réponse au désir d'autrui.

"[...] c'est pour ça qu'elles tombent parfois dans la prostitution parce que c'est plus facile de transformer son corps en marchandise que son cerveau en instrument de réflexion [...]"
Alain Mabanckou - Verre Cassé


J'entends à droite des gens qui disent qu'ils sont contre. Contre au sens général. Des gens qui prêchent l'inaction afin d'abroger une loi. On ne peut pas être contre quelque chose et contre des moyens. Un groupe qui dit Non. Ce qui est triste, c'est que leur seul identité, leur seule dynamique de groupe, leur seule cohésion sociale, se fait dans un temps fini et dans la négation. Ils veulent pas qu'on les fasse chier. Dans un mois ils ont fini.

J'entends à gauche qu'il faut faire toujours plus, et je m'y accorde, avec tout ce qui va avec.

Mais je veux répondre à ces gens. Qui sont à ma droite et qui sont mes parents. Ceux qui devraient être mes mentors. Mes partenaires de département, mon identification a priori.

Aujourd'hui, nous vivons dans un pays où la notion de développement durable est en danger. Nous assistons à une amnésie nationale. Et vous, Vous, les enfants de la modernité, l'occultez complètement. Vous êtes dans la nombrilisation du monde. Il n'existe qu'une seule chose : vous. Vous répondez à cette individualisation paradoxale d'un monde sur youtube. Votre égoïsme est à tout rompre. Demain est un monde qui tournera sans vous. Demain est un monde avec d'autres étudiants qui souhaitent avoir la même chance que vous : étudier au milieu d'étudiants.

Si tu veux te barrer. Fais-le. Mais avec la conscience tranquille.

27 novembre 2007

Souffle le vent petit.

Je t'aime, moi non plus.
Serge Gainsbourg



Il faut que je reprenne tout ça en main. Il faut que j'arrête de hocher la tête comme un enfant de huit ans à qui on propose une glace au chocolat. Il faut que j'arrête de croire ce que j'entends et/ou vois pour croire à ce que j'expérimente. Il faut que j'arrête de me déculpabiliser.
Les utopies, ça existe toujours dans la bouche de l'autre.



Et me voilà face à un écran d'ordinateur, vitrine d'un monde qui n'existe que par médiation. J'arpente cette façade placide. Je subis plutôt que construit. Je n'ai pas encore d'assureur.
Cet ordinateur me frustre. Il n'est pas agréable d'écrire. C'est pourquoi mon "exhaustivité" se voit contrariée. J'arrête de me déculpabiliser.
J'ai plus envie d'écrire en ce moment. Tout semble dénué d'intérêt tant que je n'aurais pas réagi.

 Souffle le vent petit, tu fais bouger la terre.


Les femmes sont toutes pareilles. Toujours prêtes à aller au bout du monde pour un homme.
Adrien Therio - Flamberge au vent

26 novembre 2007

Publicité

Gali l'alligator


Je vous invite à regarder toute la campagne de publicité pour la chaîne de télévision 13ème rue. Cette dernière est vraiment pertinente, hilarante et divertissante. Rendez-vous ici.

Il y a une autre campagne disponible en partie sur dailymotion. Cette campagne a pour ambition la promotion des différentes séries diffusées sur 13ème rue. Elles sont vraiment très très bonne (mention spéciale pour Miami Vice).

J'applaudis.

Expérience

"Si les arabes y arrivent... On peut y arriver aussi. J'suis pas raciste, j'dis juste qu'on a jamais voulu se rabaisser à ça."

... et ...

"La viande bovine 100% française. Une vraie bonne viande."


La montée du nationalisme se traduit par l'alimentaire plutôt que dans les consciences. On est vraiment mal.

Il faut croire que l'on vit dans un siècle où les mentalités régressent plutôt qu'elles ne s'élèvent. Entre la volonté du Gouvernement de ne pas céder sur le mouvement de grève national et la montée grandissante du fascisme masqué derrière ces sentences : "je ne suis pas raciste, mais...", la France ne va pas mal, la France se segmentarise pour de bon. 

Si rien ne cède, c'est le droit de grève qui est en péril. Le premier qui dit : "ils nous prennent en "otage"" aura le droit de relire le Code Civil des Droits de l'Homme et le témoignage d'Ingrid Betancourt.
Il y a des choses que je défends (abrogation de la loi Pécresse), d'autres que je conteste (augmentation de certains salaires), et certains que j'observe (régimes spéciaux). Il y a une chose que je trouve intolérable : le mutisme.





-Non, ce n'est pas l'oeuvre d'une minorité d'anarchiste d'extrême gauche, mais l'oeuvre d'une communauté. Ne t'inquiète pas... Tu l'auras ton putain de diplôme. On se retrouvera à l'ANPE si tu le veux ou dans la licence Club Med. Arrêtez de jouer aux Calimero. Vous me faites vomir-

08 novembre 2007

Je te veux comme j'ai envie.

J'ai envie de te voir dans des portes jarretelles et cette jupe trop courte qui laisse fuir ces jambes que j'aime tant regarder. J'ai envie que tes cheveux chancellent sur la rondeur câline de tes épaules. J'ai envie que tu me regardes avec fureur, laissant présager toute cette aventure. Je te veux pute, je te veux prête, je te veux partout. J'ai envie que tu m'embrasses comme si tu m'embrassais pour la dernière fois, que ce baiser mouille ton corps de sueur et qu'il débraille le mien. J'ai envie que tes bas touchent le sol avec ces douceurs que sont tes genoux et que tu me prennes en bouche. Je veux que tu me suces, je veux qu'on soit suicide, je veux que tu sois suave. J'ai envie que tu te salisses. Salir ton honneur pour gonfler l'extase. J'ai envie que tu te touches dans le bruit des clapotis de tes doigts. J'ai envie que tu te goûtes. Je veux que tu lèches, je veux que tu caresses, je veux rien que tes fesses. Je ne veux pas ton âme, j'ai envie de me gorger de ta jeunesse. J'ai envie de te goûter. J'ai envie de goûter ces lèvres chaudes gonflées par le désir. J'ai envie de caresser ton gland par la moiteur de ma langue. J'ai envie que tu ne sois plus toi pour que tu penses a moi. J'ai envie de n'être plus rien qu'une espèce de toi. Je veux être ton ordre, je veux être concorde, je veux être ta corde. Je ne veux plus penser, je veux être ton souffle comme ton verbe. Je veux être nommer désir, je veux être crié désir, je veux être soufflé désir. Je veux être dans tes mots et dans ton corps. Je te veux chienne, que tu abois et que tu halètes. Que tu sois animal et que je sois cannibale. J'ai envie que tu joues avec mes sens comme tu joues avec ma vue. J'ai envie que cette jupe de pute soit ta corde de rut. J'ai envie que tes yeux s'embrasent quand ma braguette s'écrase. Je veux sentir tes yeux roses me fixer, je veux sentir ton corps se cambrer, je veux sentir ta peau se mouiller. J'ai envie que tu jouisses a m'en faire perdre les sens. J'ai envie que tu sois pute autant que flûte. J'ai envie que tu te retournes pendant que je touche tes seins. J'ai envie de te pénétrer en touchant ta gorge se gonfler. J'ai envie de sentir ta cambrure effleurer mon torse, dans l'oeil torve d'une lumière rougissante. Je te veux film, je te veux porno, je te veux.
L'homme est beau habillé. La femme est belle.
A celle que je désire.

07 novembre 2007

Et j'écris sans trouver une seule chose de bonne. Ma muse semble me bouder. Rien ne va et je me plains comme un enfant en bas âge. Muse capricieuse...
J'aime me déculpabiliser.
"C'est quand les gens sourient le plus qu'ils sont le plus
malheureux"
Frédéric Beigbeder - 99F

Affiche ta vie comme du saucisson.

Il est vrai que je suis en Thailande. Il est vrai que j'ai mieux a foutre que de surfer. Il est vrai que je devrais profiter au lieu d'essayer de retranscrire ma vie ici. Il est vrai...

Mais je ne peux pas.

Je visite, m'éparpille sur la toile et tombe sur ce que j'appelle un : kikooskyblog. Affiche ta pauvreté intellectuelle, ton manque de reconnaissance, ta vie minable d'ado contaminée au safrant, ton humour a dix bath, les photos de ton spleen et de ta nouvelle coupe de cheveux top moumoute, ton orthographe de poliopathe et ton envie de crier au monde que tu nous baises tous.

Le monde tourne rond. Ça me rassure.



Perles :

"Quoi ?! Il s'appelle Ming ? Salut le thai Ming."

"Degage ! J'en ai rien a bath."

"Vise un peu ses miches !!! Ok. C'est un homme."

"Sa wad dee kap, j'voudrais un trans' avec un mono sourcil. Tu comprends que le thai... merde c'est con."

(sur le bateau) "Alors Mum, tu veux un buvard ?"



To be continued...

05 novembre 2007

Un voyage des sens.

Deux jours sans nouvelles. Internet avait planté. J'accumule la fatigue, entre les couchés tardifs et les levés tôt, c'est pourquoi mon exhaustivité risque d'être compromise. De plus, je loupe deux, avec aujourd'hui trois (il est 21h52) journées plus que remplies. Arrêtons les prolégomènes et commençons le récit.
Samedi 3 novembre
Mon frère, actuellement dans le tourisme, reçoit un grand "tour operator" de Bangkok, afin de leur montrer un tour touristique comprenant une ballade en petite barque le long de la rivière (a coté de Hua Hin), un buffet a volonté avec accès a une piscine a débordement et une ballade dans les mangroves (espace protégé par la reine de Thailande). Et nous étions convies, parmi ces invites de marques.
Une ballade sur la rivière, c'est un voyage au travers du temps. Passage de la nature a la civilisation, de la tradition a la modernité. Un périple a trente centimètres de l'eau. Magique. Mais ce n'est que peu dire face au périple dans les mangroves. Véritable fief de la nature torturé, un simple pont de bois traversés par des branches nous retient de ces araignées de bois, de vase et de feuilles. Nous rentrons dans le pays de la flore ou la complexité semble être humaine, neuronale. On s'y sent bien car l'on se sent protégé de tout, comme dans le ventre de mère nature. Sublime.
Le "tour operator" en redemande, mon frère décide de sortir en mer avec son bateau, le Struton. De la houle, du vent et des thaïlandais qui se cachent du vent, 3,2 noeuds, des rires et des vagues qui se fracassent. Une heure plus tard, de retour au port, nous rentrons afin de nous reposer.

Dimanche 4 novembre
Une simple promenade en mer a bord du Struton. Beaucoup de vent, beaucoup de haut... bas... haut... vomi... bas... haut...
De la vitesse en guise d'impression, du vent en guise de propulsion, du vomi en guise de perception, des coups de soleil en guise de conclusion. Ma première véritable sortie en mer s'est soldé par un désir de recommencer avec plus d'adrénaline, de la vitesse et du fracas.
Vomisseurs : l'hôtesse du bateau et ma mère (yeepee).

Lundi 5 Novembre
Rien d'extraordinaire si ce n'est un périple a Petchabury qui est le temple des "factory outlet". Un vrai paradis pour les fringues pas chers, surtout que ce sont les soldes en Thailande. Jean Levis a quarante euros, tee-shirt a cinq, 50% sur toutes les gammes de produits. Bref, Levis, Lee, Dapper, Cardin, ... Ils ont pris cher, et nous on en a pour cher. Mem si le record de quantité revient a mon père qui est en révolution de sa garde robe... qui a près de dix ans. Festival !


Et voila. Ce fut bref, mais je l'espère intense. J'espère avoir été insuffisant pour piquer votre curiosité. J'aimerai parler des repas, de leur diversité, de leurs saveurs, mais ce serait qu'essayer de recopier une oeuvre par les mots. Entre les oreilles de cochon, langue, brochettes de coeur de poulet, d'abats, pattes de poulet, cous, kaopat, huîtres avec de l'ail, soupes indescriptibles par leur diversité, légumes crus, raviolis thai, poissons fourrés a la citronnelle, ... je suis aux anges. Un paradis des yeux et des papilles, un festival des sens qui ne laisse pas indifférent.


Votre correspondant.

02 novembre 2007

Memoires de jours

"On attend jusqu'à se faire mal. On attend. Bêtement. Jusqu'au point de non retour, pour le meilleur et pour le pire, croiser le passer comme on croisera le futur."
Comme vous le constatez, mon assiduité fait défaut. Il est vrai que concilier voyage, vacances et carnet de bord ex nihilo, ce n'est pas aise. Que cela ne tienne, vous n'avez rien manque. Nous avons jute fait les boutiques (ce sont les soldes en Thailande.. 50%... sur des trucs qui valent déjà la moitie des prix français) et je me tâte pour l'achat d'un boxer gris Nikos. Putain, quel choix cornélien.
Mon frère est rentre du chantier maritime sur lequel il devait officier pendant trois jours, résultat :
"Je lève mon verre alors que mon corps ne peut plus bouger. Je bois alors que je n'ai plus soif. Nous sommes beaux, tous ensemble. Unis comme une vrai famille si loin de notre port d'attache. C'est la cuite familiale. Elle me regarde, on rit. Tout a l'heure est un autre jour. On se saoule comme des vieux amis, ils resplendissent de leurs éclats de rire. Qu'il est bon de se savoir incompris par les résidents, qu'il est bon de passer pour des fous extravertis. On va trinquer avec ces gens qui nous dévisagent et qui nous sourient lorsque les verres s'entrechoquent. Respect. Maître mot. La fille qui chante ce karaoke bizarre est belle. Mais que lorsqu'elle se tait. Ses yeux se brident encore plus lorsqu'elle monte dans les aigus et que nos poils montent vers le haut. Son mini short et ses bottines la mettent en valeur... qu'elle se taise ou qu'elle boive, sinon demain je serais dans une petite cellule, avec mon frère, ma soeur, mon père et ma belle soeur. Serrés. Affamés. Mais ensemble pour toujours."
Je suis encore sous le joug des whisky coca d'hier. Quarante euros la soirée pour un ensemble x de bouteilles de coca et de limonade + trois bouteilles de whisky pour cinq personnes (avec les cacahuètes de rigueurs). Raisonnable, n'est ce pas ?
A part ce fait mémorable, qui d'ailleurs racle encore mes boyaux de jeune buveur, rien d'exceptionnel que je puisse raconter. Si vous étiez a ma place... De plus, je ne peux rien vous montrer car je ne peux brancher l'ordi de ma soeur et/ou passer les photos sur l'ordi de mon frère. Comme ça, la frustration sera totale.
Il est vrai que je ne raconte rien d'extraordinaire actuellement. Mais c'est aussi du fait qu'il n'y a pas eu d'extraordinaire pour le moment.
Demain, visite d'une rivière en bateau et ballade en éléphant. Vous avez dit cinq cents bats ?
Votre correspondant.

30 octobre 2007

Premier jour : La decouverte d'une redecouverte.

Enfin, après 12 heures de vol, nous sommes arrives.



Dix heures, heure locale. Nous foulons le sol thaïlandais avec la seule prétention de vouloir nous endormir a nouveau. L'avion répondais, certes, a tous les critères du confort moderne (écran intégré, jeux, films, ...), cependant, pas aux critères du bon sommeil.
Il fait chaud. Humide. Trop. Il fait lourd et le soleil ne semble pas timide derrière les épais nuages de pollution. Quelques policiers nous observent, masque antipollution sur le nez. Mon frère, sa femme et leur enfant nous acceuillent avec toute la joie qu'ils peuvent donner sous 30 degrés.
Nous grimpons dans un minibus loue pour l'occasion, et nous nous dirigeons vers la maison conjugale, a près de 3h de Bangkok. Si peu.

Tout se dessine. L'architecture d'une ville en pleine expansion nous accable d'immenses immeubles au style varie. Certains brillent de leur innombrables fenêtre et nous narguent de leur principe corbusien, tandis que d'autres s'adonnent a l'éclectisme sauvage. Au milieu de tout ça, certaines bicoques aux tons criards survivent comme principe de mémoire. C'est surgarge. Autant les couleurs que le ciel.

Des taxis roses nous doubles, des camions pleins d'oeufs se font doubler, des pick up avec des gens derrières nous accompagnes. Un balais routier avec le volant a droite. Je suis epuise. Tout s'active devant mes yeux, alors que tout s'éteint dans mon esprit. Je m'endors.

Nous sommes arrive. La maison nous accueille avec tout ses convives (personnel du bateau de mon frère Vlad, ainsi qu'une connaissance de mes parents, aussi masseur). Nous nous installons, nous mangeons, nous parlons. Bouddhisme, principes moraux, anglais, massage, architecture, Bangkok, sourires, méditation. Tout ça trotte dans ma tête pendant que mes yeux se ferment.


Votre correspondant.



PS : J'ai commence ce fameux recueil sur la sexologie nomme : Elle d'abord, de Ian Kerner. Grand manifeste du plaisir féminin par l'usage de la langue féminine, c'est un grand bol d'air (ou de soupe pour certains) quand a l'explication d'une pratique fin en soi. Non pas que je n'ai pas de maître dans le domaine du cunnilingus (je tairerai son nom), car mon maître semble être l'instigateur de l'expectase, j'apprends au travers de deux formules distinctes : L'écrit et l'oral (que de paradoxe).
"Je pensais que l'oral était un palliatif a mon problème physique, je me suis rendu compte que le plaisir oral était sans commune mesure". Il me plaît ce Ian.
NB : Je mettrais les photos en ligne des que je pourrais brancher internet sur l'ordinateur de ma soeur. En plus d'en avoir plein le cerveau, vous en aurez plein la vu.

26 octobre 2007

Cadavre dans la conférence.

Cela trainait dans ma trousse, je n'avais plus accès à mes stylos rongés par le stress ou par mes dents, je ne m'en souviens plus. Dans un cours d'expression et communication (qui traite de la publicité, ses concepts, ses applications et ses répercutions), nous entâmions un "cadavre exquis", pour coupler notre ennui à la création.

Après la lecture des ces "bouts d'ennui", vous allez me dire que la création est un bien grand mot pour ces torchons, mais j'ai tellement eu de crispations abdominales, que je les nomme ainsi. Création. Nous sommes simplement des génies en quête d'une vérité insoupsonnée... et salace. Créons mes amis ! :

" Il avait mal au cul, mais les roubignoles sont ankylosées. Alors que, soudain, il se pris un coup de tête, pendant que ma bite mange des nains. Du coup, un roux sorti d'un chapeau. C'est étrange comme le monde est une salope avide de queues. Pourtant, il emballait du jambon."

C'est un grand travail que celui-ci. Comme tout les premiers, c'était un brouillon, a peine griffoné sur un bout de feuille perdu. Poésie, rien que des mots qui nous semblent beau. Putain, j'en ris encore.

" Et il lui coupa les couilles comme on mordille un têton. Quant au second, il s'appelait Marius, monocouillu, fière et je sus, voyant sa pisse lui ressortir par les yeux, qu'il l'avait durement acquis. Il embrassa ton plug après l'avoir ôté de faire ce qu'il devait faire, cuire des saucisses. D'ailleurs, je crois que nous aimions ça, comme une célébration divine, et des crottes de nez. Mais nous ravions qu'il avait l'anus en étoile, des bras trop court et des dents en bois. Mais après tout, pourquoi pas ? Alors, espèce de merde sèche, s'il te plaît, lèche moi le gland, ça m'évitera de voir ta gueule."

Plus long, l'inspiration montante, nous touchons presque l'intelligible.

"Je malaxais avec perversité ses fesses charnues tandis qu'elle me caressait mes cheveux roux ardents. Sa main attrapa mon nain noir et roux de service et s'en servit pour laver le sol. Elle aimait les vaches, alors je la fit meugler pendant que le nain lui cria : "fouette moi avec le drap, j'aime sentir mon sperme contre ma peau rouquine !". Elle me répondait avec des jappements de brave chienne. Des gouttes de ce liquide coulait sur la nuque du nain. Elle prit l'aspirateur, n'ayant plus de mâchoire, pour finalement tout cracher sur le cadavre du chat, dans le fond de la chambre. "

Le commentaire me semble trop exhaustif, je garderais mon inconscient muet.

" Dieu existe, enfin, il parait... C'est lui qui l'avait prise en levrette, malgré ses bras atrophiés et sa longue couille qui courrait comme une rat devant un balais. C'était beau de les voir emboîtés comme une mouche dans sa merde. Il lui arrivait trop de choses, c'est pourquoi il créa le monde en sept jours, car il aimait voir sa bouche emplie de liquides tels que sept nains sur une pioche, ça fait trop. Il lui apprit que zoophile rime avec sodomie, en citant la Bible. Comme quoi, il était temps d'essayer l'éjaculation anale."

Ok... Nous sortons du craveleux pour rentrer dans un cadavre sérieux. Enfin, il parait...

" Souviens-toi quand la lune lui inspira, de sa pale beauté, une profonde souffrance comme réponse à son message. Je l'enlaçais, succombant aux mots qu'elle ne prononçait pas, combattant sa viande putride. Je te regardait, astre de mon coeur qui s'embrasa, je me délectais de la voir se cambrer, un bonheur malsaint, mais je me savais condamné à ne vivre que le temps d'une nuit. Elle se pencha sur ma nuque pour y sussurer un message qui me glaça le sang. Malgré tout, les notes qu'elle jouait sur ma peau ne quittaient pas ma mémoire. Je savais qu'elle allait mourir dans le mois. "



Fin de ce qui pourrait être de la vrai création en duo, malgré la partie de cache cache que souligne ce jeu. Il est vrai qu'il n'y a aucuns intérêts aux premiers, si ce n'est la débilité de ces derniers. Mais je ne pouvais renoncer à les mettre, tant ils nous firent passer le temps. Oui, j'aime la conjugaison pompeuse sans savoir correctement l'utiliser.

23 octobre 2007

Victoire

"Il regarde. Il attend. Il le sait, mais veut vérifier. Le temps semble long. Il a déjà trop attendu. Beaucoup trop. Alors il essaye de passer le temps comme il le peut. Il ronge ses ongles, il ne sait faire que ça.

Le cours semble long, les ordinateurs loin. Il observe cet homme dans la rangée du bas. Bien habillé, distingué, armé d'un ordinateur portable. Il voudrait lire, mais c'est trop loin. Ses yeux se tamisent, il ne verra rien. Il mord ses doigts.
Les gens semblent s'intéresser à ce que dit l'homme du centre. Il parle. Trop. Dans un micro. Trop. Il s'ennuie car il veut que le temps passe. Mais lui ne veut pas passer. Chaque chose en son temps. C'est le temps de l'autodestruction, alors il ronge ses ongles.

Il n'est pas stressé. Il ne veut pas le montrer. Il dit que c'est un tic, pour ne pas faire tâche. C'est moche les doigts boudinés. Il le sait, et alors ?

Il vient de se faire mal. Il ne regardait plus ce qu'il faisait, trop pensif. Ca saigne. Ca lui fait mal. La seule bonne chose, c'est qu'il ne pense plus aux ordinateurs. Ce sera de courte durée.

Le prof rit, il a l'air con. Il rit à ses propres blagues comme pour encourager le rire de tous. C'est raté. Il a honte. Nous demande de sortir. Le cours est terminé.

Lui court. Rapidement. Il faut qu'il aille voir.

Il arrive à cette salle gonflée d'ordinateur. Il se connecte, va vérifier. Il le savait. On lit un sourire sur son visage, une déception dans son regard. Il a perdu."



Comme on peut le lire ci-dessus, j'ai perdu le concours de nouvelle "fureur de lire". Malgré tout, je reconnais que les textes primés sont vraiment très bon, ce qui me console. Ils méritent pleinement ces victoires (mention spéciale pour Jean-François Bourdoulous gagnant du Grand Prix de la Communauté française, avec sa nouvelle "Les mauvaises intentions" qui m'a particulièrement touché).

www.fureurdelire.be

18 octobre 2007

Pourquoi ?

"Tu écris mal le bonheur !"

Elle a peut-être raison. Pourquoi me demande -t- elle malgré cela, une happy end ?

Sourire d'une fiction

Je perds la notion du temps. Je suis perdu dans les mots qu'expirent mon cerveau. Ma femme, ma fille. Tout semble être parfait, alors que je me défais. Ils m'emmerdent. Tant mieux, j'aurais moins à donner. Tout, vous entendez ? TOUT ira là. Là... où vous n'irez pas. J'aime bien vous savoir dans la merde, vous qui êtes si complices, complices des actes que vous imaginez. Je m'en fous. J'aimerais du moins. J'essaye tout au plus.

J'aurais aimé vous voir rire, une fois. Je me sentirais moins coupable de vous avoir envoyé, vers ce néant que les catholiques s'offusquent de voir. Je vous tue, comme vous m'avez tué.

J'expire ces mots comme une craie sur un tableau noir. Toi qui me regardes de tes yeux ronds, mon chat, fidèle compère, suppôt de mes actes sordides. Demain, tu miauleras pour réclamer ta pâté. Demain, tu miauleras. Je te regarde et tu me souris, macabre regard que le tien, ma fille. Je te rejoins. Ne m'attend pas. Je ne t'aime pas.

Rien. Néant

Il le fallait. Ecrire. Savoir rythmer sa vie grâce aux rythmes d'une langue dotée de sons. Je balance, tourbillonne entre ces syllabes et tente de m'accrocher à un mot. Je ne peux rien faire. Mes mains fondent et mon cerveau s'éteint. Il n'y a rien que je trouve beau, même ces textes écrits de tes mains. Je ne t'aime pas, je ne t'ai jamais aimé, mais ne me mentais pas. Tout ce que tu crées sent la neutralité. Comme ces appartements où les couples cohabitent comme deux poupées habitées. Rien n'a de saveur, tout est plat. Et moi j'essaye de sauter de mots en mots, cherchant la vie dans la mort. Rien. Néant. Tout s'éteint et je m'endors. Rien. Néant.

16 octobre 2007

Ce que signifie vos prénoms

Parce que c'est con, mais avec un fond de vérité : ce que signifie vos prénoms, dans l'univers du sexe. (Première lettre de votre prénom).

A
Vous n'êtes pas particulièrement romantique, mais vous devenez intéressé une fois dans l'action. Vous pensez "Business". Avec vous, pas d'erreur sur la marchandise, ce qu'on voit c'est vraiment ce qu'on achète. Vous n'avez aucune patience pour flirter, et vous ne pouvez pas être ennuyé par quelqu'un qui tente d'être timide, mignon, discret et subtilement séducteur(trice)... Vous êtes une personne à prendre en frontal. S'agissant du sexe, c'est l'action qui compte et non pas d'obscures finalités. L'attrait physique de votre partenaire est une chose importante pour vous. Vous trouvez vivifiant la traque et le challenge que représente la chasse. Vous êtes beaucoup plus passionné(e), sexuel(le) et aventureux que vous ne le laissez paraître, mais vous n'en faites toutefois pas grande publicité de ces qualités. Vos besoins physiques restent vos préoccupations primordiales.


B
Vous vibrez d'une langoureuse sensualité. Vous adorez le romantisme, le champagne et les dîners aux chandelles. Vous êtes ravi de recevoir des cadeaux comme autant de preuves de l'affection que vous porte votre amant.
Vous voulez être choyé(e) comme vous savez vous y prendre pour choyer votre partenaire. Vous êtes réservé(e) dans l'expression des mots tendres et particulièrement pendant les ébats amoureux. Vous maintiendrez une certaine distance jusqu'à ce que tous les choses reçoivent votre approbation. Vous êtes capable de contrôler votre appétit et de vous abstenir de relations sexuelles si nécessaire. Vous avez besoin de sensations et d'expériences nouvelles. Vous désirez expérimenter.


C
Vous êtes un individu très social, et il est important pour vous d'avoir quelqu'un dans votre vie. Vous avez besoin de proximité et de partage.
Vous devez pouvoir dialoguer avec votre partenaire sexuel avant, pendant et après l'acte. L'objet de votre affection doit être socialement acceptable et de bonne présentation. Votre amant est pour vous à la fois un ami et un compagnon. Vous êtes sexuel et sensuel, et avez besoin de quelqu'un sachant vous apprécier, voire même vous idolâtrer. Lorsque ce n'est pas réalisable, vous avez la capacité de passer par de longues périodes d'abstinence avec aucune activité sexuelle. Vous êtes un expert dans l'art de contrôler vos désirs et de faire sans.


D
Une fois que vous vous êtes mis dans la tête d'obtenir quelqu'un, vous foncez à pleine vapeur dans la poursuite. Et vous n'abandonnez pas facilement votre quête. Vous êtes nourricier et attentionné. Si quelqu'un a des problèmes, cela vous touche. Vous êtes très sexuel, passionné, loyal et intense dans votre engagement, parfois à en devenir possessif et jaloux.
Le sexe est pour vous un plaisir à savourer. Vous êtes stimulé par l'excentricité et l'inhabituel, ayant un esprit libre et ouvert.


E
Votre plus grand besoin est de parler. Si votre conquête n'a pas d'écoute, cela vous pose un problème. Une personne doit être intellectuellement stimulante sinon elle ne vous intéresse pas sexuellement.
Vous avez besoin d'un(e) ami(e), et d'une compagne (un compagnon) pour partenaire. Vous détestez le désaccord et la rupture, mais vous appréciez de temps à autre un bon argument lorsqu'il semble tirer le débat vers le haut.
Vous flirtez beaucoup, car pour vous le défi est plus important que l'acte sexuel, mais une fois que vous avez donné votre coeur, vous êtes loyal sans compromission. Quand vous n'avez pas un(e) bon(ne) amant(e) pour s'endormir à vos côtés, vous vous endormirez avec un bon livre. (Parfois, en fait, vous préférez plutôt le bon livre)


F
Vous êtes fastidieux, recherchant la perfection en vous et en votre amant(e). Vous vous tournez vers un(e) amant(e) qui vous égale ou vous est supérieur(e) intellectuellement, et qui peut renforcer votre statut. Vous êtes sensuel et savez comment atteindre le sommet de la stimulation érotique, parce que vous l'avez travaillé méticuleusement. Vous pouvez être extrêmement actif sexuellement, c'est-à-dire quand vous trouvez du temps pour le faire. Vos devoirs et responsabilités ont la préséance sur quoi que ce soit d'autre. Vous pourriez avoir quelques difficultés à devenir proche émotionnellement de votre amant(e), mais jamais de problème pour l'être sexuellement.


G
Vous êtes nul au pieu.


H
Vous recherchez un partenaire qui peut renforcer votre réputation ou vos possibilités de gain. Vous serez très généreux envers votre amant(e), une fois que vous aurez obtenu un engagement. Vos cadeaux sont en fait un investissement de votre part sur votre partenaire. Avant cet engagement, cependant, vous tendez à être frugal dans vos habitudes de dépenses et de rendez-vous, et également précautionneux dans votre implication sexuelle.
Vous êtes un amant sensuel et patient.


I
Vous avez un grand besoin d'être aimé(e), apprécié(e). Voire même idolâtré(e). Vous appréciez le luxe, la sensualité et les plaisirs de la chair. Vous recherchez des amants qui savent ce qu'ils font. Vous n'êtes pas intéressé(e) par l'amateurisme, sauf si cet amateur veut un professeur particulier. Vous êtes affairé(e) et exigeant(e) sur la satisfaction de vos désirs. Vous êtes désireux(se) d'expérimenter et d'essayer de nouvelles manières de vivre la sexualité. Vous êtes facilement ennuyé(e) et avez besoin par conséquent d'aventure sexuelle et de changement. Vous êtes plus sensuel(le) que sexuel(le), mais vous êtes parfois tout simplement lascif(ve).


J
Vous pouvez être très romantique, attaché au côté fascinant de l'amour.
Avoir un partenaire est d'une importance primordiale pour vous.
Vous êtes libre dans votre expression de l'amour et désireux(se) de tenter toutes les chances, d'essayer de nouvelles expériences et de nouveaux partenaires sexuels, pourvu que tout reste d'un bon goût. Le côté cérébral vous séduit.
Vous avez besoin de sentir que votre partenaire est intellectuellement stimulant, sinon il vous sera difficile d'entretenir la relation.
Vous exigez de l'amour, des étreintes, des dîners aux chandelles arrosés de bon vin pour savoir que vous êtes apprécié(e).


K
Vous êtes un coup totalement fabuleux !


L
Vous êtes très romantique, idéaliste, et pourtant vous avez la conviction qu'aimer signifie souffrir. Vous finissez par être au service de votre partenaire, ou par attirer des personnes avec des problèmes peu communs.
Vous vous voyez comme le sauveur de votre partenaire. Vous êtes sincère, passionné(e), lascif(ve), et rêveur(se). Vous ne pouvez vous empêcher de tomber amoureux(se). Vous fantasmez et êtes emballé(e) par les films et les magazines. Vous ne parler pas aux autres ni de cette vie secrète, ni de fantaisies sexuelles.


M
Vous êtes émotif et intense. Une fois engagé(e) dans une relation, vous vous jetez corps et âme dedans. Rien ne vous arrête, aucun garde fou.
Vous vous consumez totalement et désirez quelqu'un d'aussi passionné(e) et intense. Vous croyez en la liberté sexuelle totale. Vous êtes prêt à essayer tout et n'importe quoi. Votre réservoir d'énergie sexuelle est illimité.
Vous aimez également materner votre partenaire.


N
Vous êtes idéaliste et romantique, mettant votre amour sur un piédestal.
Vous recherchez le/la meilleur(e) partenaire que vous puissiez trouver.
Vous êtes dragueur(euse), cependant une fois engagé(e), vous êtes très fidèle. Vous êtes sensuel, sexuel, et passionné en privé. En public, vous pouvez être démonstratif, extravagant, et galant. Vous êtes né romantique.
Les scènes d'amour spectaculaires sont votre passe temps favori. Vous pouvez être un amant très généreux.


O
Intéressé par le sexe et paradoxalement timide et secret sur vos désirs, vous avez tendance à rediriger votre sexuelle énergie vers une quête de pouvoir et/ou d'argent. Pouvant facilement rester de longue période célibataire, vous êtes un amant passionné et compatissant, attendant le même égard de votre partenaire. Pour vous, le sexe est une activité sérieuse.
Vous recherchez une diversité intense, tout disposé à vous essayer à des expériences et des compagnons variés.
Cependant, gardez à l'esprit que de temps à autre votre passion pourra bien facilement tendance à se transformer en possessivité.


P
Vous avez grande conscience de l'apparence sociale. Vous ne voudriez pas faire quoi que ce soit compromettant votre réputation ou votre image.
Et comme les apparences comptent, vous avez besoin d'une partenaire aussi séduisante qu'intelligente. Chose curieuse cependant, vous pouvez la voir comme un ennemie partant du principe qu'un bon combat stimule les vibrations sexuelles. Vous êtes exempt de complexes et disposé à expérimenter de nouvelles voies. Social et sensuel, vous aimez séduire et avez besoin que votre relation soit harmonie avec le plaisir physique.


Q
Vous avez en permanence besoin d'activité stimulante. Vous avez une fantastique énergie physique avec laquelle votre partenaire aura du mal à rivaliser, sexuellement ou non. Vous êtes un amant enthousiaste attiré par des partenaires d'autres ethnies que la votre. Vous avez besoin d'histoire d'amour, de coeur, et de beaucoup de dialogue pour vous décider à vous engager.


R
Vous êtes pragmatique. Orienté avant tout vers l'action, vous avez besoin de quelqu'un qui puisse tant maintenir l'harmonie de votre couple que rivaliser intellectuellement avec vous. Vous êtes plus facilement touché par un bel esprit que par un corps bien fait. Cependant, l'attraction physique garde son importance. Vous aimez vous sentir fier de votre partenaire.
Vous aimez le sexe en préférant y jouer le rôle du maître à l'élève. Vous pouvez être un camarade de jeu très demandé.


S
Mystérieux, réservé et timide, vous êtes pourtant aussi très sexy,sensuel et passionné. Vous avez du mal à vous laisser aller. Cette part de vous ne se révèle réellement que dans la plus stricte intimité. Mais quand il s'agit de passer aux choses sérieuses, vous êtes un expert. Vous connaissez tous les petites choses de la chose, vous jouez tous les rôles dans tous les jeux, tout en prenant votre vie amoureuse très au sérieux.
Vous n'aimez pas perdre votre temps et préférez la patience d'attendre que la bonne rencontre se fasse avec la bonne personne.


T
Vous êtes une personne sensible, renfermée et sexuellement passive, aimant que votre partenaire prenne le contrôle. Musique, lumières douces et pensées romantiques vous touchent. Vous fantasmez mais vous avez aussi peu de facilité à tomber amoureux qu'à rompre facilement. En amour, vous êtes romantiques, idéaliste, un tantinet mièvre, mais extrêmement intense.
Vous aimez sentir vos sens et vos sentiments stimulés, titillés, taquinés...Vous êtes un grand séducteur qui adapte ses relations pour les rendre beau comme des rêves, et la plupart du temps c'est le cas... dans votre tête.


U
Quant vous êtes amoureux, vous êtes l'enthousiaste idéaliste. Et quand vous ne l'êtes pas, vous êtes l'amoureux de l'amour. En permanence en recherche de La personne à adorer, vous percevez vos histoires comme des challenges.
Bourlingueur de nature, vous avez besoin d'aventure, de sensations et de liberté. Vous jaugez les relations par leur potentiel. Vous aimez offrir des présents et aimez voir votre partenaire séduisante. Vos appétits sexuels aussi fort que vous recherchez les plaisirs simples et rapides. Vous avez cependant tendance à placer le plaisir de votre partenaire avant le vôtre.


V
Individualiste, vous avez besoin d'espace, de liberté et d'émotions.
Vous attendez de connaître parfaitement la personne avant de vous engager.
Connaître quelqu'un c'est pour vous savoir la deviner. Vous avez le besoin de rentrer dans sa tête et savoir ce qui la fait craquer. Vous êtes attiré par les personnes généralement atypiques, souvent avec une différence d'âge avec vous. Vous marchez au danger, au frisson, au suspens. Vous accrochez aux endroits joyeux même si vous-même n'y participez pas forcement.


W
Vous êtes fier, déterminé. Votre ego en jeu, vous refusez d'accepter un
Non en amour comme réponse satisfaisante. Vous êtes romantique, idéaliste et bien souvent tellement amoureux de l'amour lui-même que vous ne voyez pas réellement qui est votre partenaire. Vous ressentez les choses profondément et mettez tout en jeu dans vos relations.
Cela ne vous empêche pas d'aimer faire l'amour.


X
Vous avez besoin d'un constant renouveau sous peine de profonde et rapide lassitude. Vous pouvez vivre sans problème plusieurs relations en même temps. Vous avez du mal à vous laisser aller, sans penser (cessez de parler en faisant l'amour !). Au fond, vos plus belles histoires d'amour sont avant tout dans la tête.


Y
Vous êtes sensuel, sexuel et très indépendant. Si les choses ne se passent pas comme vous l'entendez, vous lâchez le tout. Vous avez besoin de contrôler votre relation, si qui ne se passe pas toujours très bien. Vous aimez les jeux physiques, prenez plaisir à déshabiller, à passer des heures à seulement se caresser, à se sentir, à s'explorer.
Cependant, si vous avez la possibilité de gagner de l'argent, vous allez remettre toute la bagatelle à plus tard. Vous avez le constant besoin de vous prouver et de vous prouver que vous êtes bon amant, avec ce drôle de besoin d'avoir des retours sur vos performances. Vous êtes pourtant quelqu'un de romantique, ouvert et un inventif camarade de lit.


Z
Le travail passe avant le plaisir. Si vous n'êtes pas occupé par votre boulot, votre carrière ou vos soucis d'argent, vous trouvez vite difficile de vous détendre et de vous mettre dans l'ambiance amoureuse.
Vous pouvez être pourtant un romantique capable de beaucoup de sensualité sans malgré tout jamais perdre le contrôle sur vos émotions. C'est pourquoi vous êtes si prudent avant de donner coeur comme corps. Et une fois que vous vous êtes engagé(e), vous devenez collant comme de la glu.

11 octobre 2007

L'a.r.t.

Ça y est, c'est un fait, le mois d'octobre est un mois pourri.
Comme dirait Flog, c'est un mois ou le pathos traîne la patte comme une vieille chatte fatiguée. Une sorte de marshmallow à demi cuit qui coule lorsqu'on lève le bras. Ca pue le sentiment pour grabataire ou le lecteur "éclairé" de Levy. On entend à pleine gorge tout ce relent collant, ça en devient gerbant. C'est notre dose annuelle. C'est après cette débauche estivale commune. Après toute cette chaleur, c'est le froid qui rentre dans les foyers. Alors, pour contrer le physique, on se chauffe l'intérieur à coup de relent nostalgique, de "c'était mieux hier", de "la sodomie c'est mieux quand c'est fait par un nain"... Le pathos semble être la solution au mois d'octobre, lorsque ressurgissent tous les problèmes. On aime et on bande. Ça craint.

Lorsque je me baladais sur les toiles bloggiennes, je me vois saisi par la gravité de certains propos tenus sur l'art... et particulièrement l'art contemporain. Je ne suis pas là pour encenser l' « incensable ». Non. Mais réduire le contemporain à "il se fout de votre gueule", c'est à la limite de la chrétienté (ou encéphalogramme plat), surtout si c'est une étudiante en histoire de l'art qui "l'affirme" (et non : l'affrime... non skyblogueur, ça s'écrit : la frime... voilà, va jouer).
Cela fait mal qu'une près "historienne de l'art" réduise l'art à ce qui a été fait. Comme dirait mon professeur d'architecture et modernité : "de mon point de vu, il n'y a pas de progrès, seulement des reprises". Le contemporain vit dans son époque et utilise les outils d'aujourd'hui. Je pense - et ne crois pas me tromper - qu'à l'époque ou les impressionnistes ont fait leur apparition, ils n'ont pas eu l'unanimité. C'est d'ailleurs à cette époque que l'art pictural est devenu un art à part entière, celui de la contestation et du vécu dans son temps. Peut-être que Warhol ne s'est pas fait chié... fallait-il seulement y penser. Non, l'art n'est pas condamné à faire du beau.

Cette demoiselle disait qu'il n'était qu'un renâcle de quelque chose de passé, en plus violent, plus provocant. Notre société l'est, pourquoi pas l'art ? Nous ne vivons plus en harmonie avec les pâquerettes, et le génocide, la violence gratuite (non, Orange Mécanique ne nous traumatise pas), le sang, la pédophilie, le viol, sont des réalités que l'on a traversé et que l'on côtoie (pour certains) encore. L'artiste n'est pas seulement un Homme de la virtuosité (au sens beauté).

Lorsque je lis : "quel visionnaire ce Carrache", ça me fait doucement rigoler. Car à son époque, il a du s'en prendre plein la gueule avec ses "soit disant visions". S'il a été visionnaire, c'est qu'il était en décalage par rapport à son temps, et que de fait, il a du en baver. L'art évolue dans la souffrance. Et je suis sûre que dans mille ans, on entendra des phrases telles que : "cet art, quelle merveille, un vrai visionnaire que ce Duchamp !". L'art est soumis à la critique, j'en suis le premier à le faire. Tout n'est pas bon, loin de là. Tout n'est pas à jeter. Cependant, "Il ne faut pas qu'un artiste s'intéresse trop à son époque, sous peine de faire des oeuvres qui n'intéressent que son époque." citation d"Henry de Montherlant dans Carnets : 1930-1944. Ce n'est pas en utilisant les outils d'aujourd'hui que l'artiste se dévoue à son temps... Les impressionnistes utilisaient les tubes de gouaches, nous utilisons la technologie assistée par ordinateur.

L'essence de l'art contemporain était l'art de tous, l'art pour tous. Aujourd'hui peu respecté, nous pouvons émettre l'hypothèse que l'essence même de cet art serait les tags.
Puis arrêtons d'appeler l'art d'aujourd'hui : l'art contemporain, car c'est une redondance. Quelle connerie, de même, qu'appeler l'art moderne... Nous sommes toujours dans la modernité, l'époque contemporaine n'existe pas, si ce n'est dans le présent (c'est ce que je dis !! ça n'existe pas).


" L'art est une abstraction."
Paul Gauguin.

Quand le néant ressemble à la gueule de Levy.

J'ai dix minutes. Dix minutes pour ne rien dire, dix minutes pour ne rien écrire. Et pourtant je le fais.
"Putain, t'as encore rien à dire !". Si, j'ai plein de choses à dire... Cependant, veuillé-je les dire ?
Je vous méprise. Encore ? Encore, signifie "en coeur", dans le langage informatique, alors venez pas me faire chier ! Ça devient commun de vous mépriser, comme se convertir à l'islam. C'est une mode lancée par... Non, pas 99F. C'est une mode lancée par un/des gros cons. Vous le savez, je ne suis pas comme ça ! Internet me permet l'anonymat, la schizophrénie, le débilisme chronique, la bêtise médiocre, la beaufitude avancée, le crétinisme ambiant, être moi... en sommes.
Comprenez, je ne peux me résoudre à être ce que je suis dans un climat de peur comme celui qui nous entoure actuellement. Je serais enfermé, condamné à faire six mois d'HP. J'aimerai être comme Levy derrière une plume, c'est à dire être une grosse merde. Mais je m'étonne en ce moment à ne pouvoir produire que le néant dactylographique. Écrire sur ce qu'on va écrire, écrire sur la page blanche est d'un commun les amis...
Bon, il faut que je m'arrête. Le temps qui m'était imparti se finit. Et comme je le disais plus haut, je n'ai rien écrit, si ce n'est que j'ai un gland plus gros qu'une pomme de pain et une pomme d'Adam (AH NON ! Pas ce pédé ! Si, lui même ! Avec ses dreads et ses tresses pubiennes... Oui, lui même créé par le barbu. Le grand pote de Flog, d'ailleurs, il l'a même son interview ! Fermons la parenthèse là...) plus grosse qu'un gland de pomme d'Adam. Il est temps de s'arrêter. Tant de retrouver toute la dramaturgie de ma vie qui demeure un exemple pour les génération future vouée à l'anéantissement par la machine de guerre nommée Ozone (ils ont éclaté les 2Be3). Que le Dieu Halliday vous face un cuni et que tous les cunis soit happy day...
Je me retire, j'ai un sexe à taper.

04 octobre 2007

Être médiocre, c'est avoir de la merde plein les dents, et vouloir sourire à tout va.

ENCORE ?! Et oui, encore ! Je vous écris d'un poste de travail de la faculté d'art et sciences humaines de Carlone, Nice. Entre une personne qui tape sur le clavier plus fort qu'une vieille mâchant, qui n'a plus de dents, et un couple féminin regardant des photos de Drazic (Harclay coeur à vif), mouillant leurs culottes pour un mâle que nous n'avons plus vu depuis des années. Le pire dans tout ça, c'est qu'elles regardent le site de cette série qui a aujourd'hui près de dix ans. Si c'est pas beau ça, la nostalgie des séries pourries ! Soit dit en passant, c'était quand même mieux que "plus belle la vie". Arrêtons net les polémiques graveleuses sur la taille du sexe de Drazic ou la couleur des seins de Katerina... Oula... Topo sur la situation, elles regardent un site Web où stars et starlettes (c'est le seule féminin que je connaissais pour star) se rencontrent, sont notés pour savoir qui est le/la plus beau/belle. Et lorsque les regards s'extasient devant une des "deseperate housewife", je ne peux que me lever, chier sur le clavier, et espérer que leur pathologie chronique du star system US ne reprennent pas le dessus. Au fait, les deux sont d'une laideur à faire fuir les mouches. L'une tient la souris, l'autre le clavier... et c'est parti pour Christian.

Bref - et vous l'avez remarqué, "bref" est un mot que j'affectionne -, ne pouvant me masturber au milieu de cette aphonie encéphalite, je critique... Je n'avais rien à dire aujourd'hui, et c'est tant mieux. J'ai quand même réussi à vous tirer de vos travaux, vous rendant complètement geek ou gland, devant vos PCs minables où trône en roi la médiocrité.

Mon Dieu Coca, elles regardent les blogs de leurs potes... "là il fait trop jeune", "là il a des lunettes", "de dos", "de face"... Heureusement que skyblog est une institution de la médiocrité, sinon, j'en aurais des spasmes. L'érection est une solution à l'innocence. Elles ne le sont pas, alors j'ai des gazes. Mourrez !

Et non, les bi ne sont pas gais, et les gays ne sont pas bi. Bipolaire à la limite d'être gai, comme être gay à la limite d'être bi... Excusez mon futur génocide non prémédité...
La sodomie ça ne fait mal que lorsqu'on le fait mal.
Roco

03 octobre 2007

Calinou par ci, canigou par là.

« Et là, c’est la foire au cul tourné ».

Non, mesdemoiselles, lorsque votre homme se retourne dans le lit, vous montrant son dos, ce n’est pas pour rompre la communication, dormir ou se masturber en secret. Non, l’homme n’est pas une machine à câlin, lorsque vous êtes en position fœtale.

Cette position est, pour certaine, une sensation de protection, pour d’autres, c’est le nirvana. Cependant, pour nous autres, c’est une des positions les moins confortables qui soit. Bras bloqué, début de garrot, tête en avant ou en arrière, trop basse ou trop haute, cheveux dans la gueule, … Bref, un plaisir intense de tous les instants. Attention ! je n’ai pas dit que cela était désagréable, ce serait mentir, comme un homme qui dit ne pas regarder de porno, ou qui ne se masturbe pas. C’est une position de câlin agréable, mais à petite dose. Vous ne mouillez pas pendant trois heures de pénétration, nous ne tenons pas six heures dans cette pose. Nous (femme et homme) ne sommes pas des machines.

Cela me permet de revenir à nos moutons : lorsqu’on se retourne dans le lit, c’est un peu comme vous. Avoir des câlins, reposer un côté, soulager ses reins, vous avoir près de nous, être rassuré… Ce n’est qu’un a priori traditionnel que d’être un « homme viril » (dire cela vous renvoie à la condition féminine d’avant 1940). Nous avons besoin de tendresse et d’être rassuré (nous n’avons pas tous moins de cinquante de QI). Nous ne sommes pas de gros dur H24 (pour ma part, je ne le suis pas du tout), et votre délicatesse est notre première faiblesse. Donc, s’il vous plait, ne demandez pas systématiquement à votre homme de se retourner. Lui, ne vous le demande pas, et pourtant, il subit la même chose.

Les plus réfractaires d’entre vous diront que ce n’est pas la même chose. Que « nous » sommes des filles, et « vous » des mecs. Cette phrase, si souvent usitée, va à l’encontre de votre désir d’émancipation, gonflant ainsi l’ego machiste masculin. Si vous souhaitez être l’égal de l’homme, il faut savoir faire des concessions. Non, faire ce câlin n’est pas « jouer » à l’homme, et non, recevoir ce câlin n’est pas « jouer » à la femme. Nous avons conscience de nos sexes, des valeurs véhiculées – à tort ou non, là n’est pas le débat -, et nous savons vivre dans notre temps et savoir différencier ce qui est bon, ou non, à prendre dans les traditions. Le sexe est notre première condition, notre premier rôle dans la société, et se voir comme une personne du XXIe siècle, c’est savoir qu’une femme n’est plus capilo-tractée et qu’un homme se rase et/ou s’épile.

Il y a une foule d’hommes qui souhaitent que leur compagne se serre contre eux, au lieu de se retourner elle aussi (vexée), ou de demander le retour anticipé des bras de son partenaire. On vous veut contre nous, mais pas toujours dans nos bras. Le confort se partage, il n’est pas exclusivement féminin (même si cette notion est contestable puisque vos règles, ou l’accouchement sont des « plaisirs » uniquement féminin). Vous vous cachez derrière votre chétiveté, qui ne l’est souvent, que de façade.

Un couple, c’est un partage, un continuel don contre don, arrêtons de tirer la couette. Vous sur notre épaule est un cliché (très agréable, certes), mais nous en fœtus, position de « faiblesse », est presque une tare. Nous ne sommes pas faible, nous sommes humain. Nous ne sommes pas des images ou des icônes. Arrêtons de catégoriser pour nous permettre, enfin, l’authenticité, que l’on dissimule derrière des attitudes conformes aux traditions.

Nous sommes, l’Etre humain, et c’est déjà beaucoup.

02 octobre 2007

Carpe diem.

J'enfonce ma tête dans ma couette, peut-être que demain ne se lèvera pas. J'ai chaud ici. Je suis bien. Dehors, il fait froid, même les comportements.

Je jette un coup d'oeil à droite, puis à gauche. Personne. Ce n'était pas des sons que j'entendais, mais bien mon coeur. J'ai eu peur. Tant mieux. Cela prouve que je peux encore ressentir.

Mes pieds frottent l'un contre l'autre. Je suis bien. Je suis en sécurité ici. Mes draps sentent le neuf, mon pyjama aussi. Même moi, je suis neuf. Demain ne se lèvera pas, c'est sûr. J'arrive à arrêter le temps. Je ne fais pas que le courber, noooon, je le stoppe lorsque j'en ai envie. J'utilise ce pouvoir rarement, j'ai peur qu'on s'en rende compte un jour, que je ne suis pas comme les autres. Je n'ai pas que ce pouvoir, mais si je vous divulgue tout, je ne serais plus extraordinaire, je serais extra ordinaire. Comme vous. Vous savez, y'a du bon à être comme tout le monde, mais je vous mentirez si je disais que je vous envie. Alors je ne le dis pas. Vous êtes comme vous êtes, et je suis comme j'ai envie d'être. Mieux... ou pas. Je vais arrêter de vous embêter, j'ai un espace à contrôler !

Non, vous n'êtes pas privilégiés ! Non non non. Ce serait vous voiler la face ! Ils sont plusieurs à côté de vous. Je vous parle car j'ai confiance, en vous. Je sais que vous serez muet comme des carpes... Elle est bête cette expression. Muet comme une couille ? Muet comme un chat aphone ? Muet comme une bouteille d'eau ? Muet comme un peuplier ? Muet comme une carpe... c'est le mieux quand même. Bon, je sais que vous serez muet comme des carpes, et pas des cartes, vous auriez un rôle beaucoup trop important sinon. Et vous seriez hiérarchisés. Je ne peux me le permettre. Vous êtes tous là, au même niveau, à mes pieds, car je suis plus grand que vous. Ne rouspétez pas, ça ne sert à rien. Si je veux, je vous bloque en même tant que le temps ! Vous ne le voulez pas, hein ? Hein que vous ne le voulez pas ? Hmf, de toute manière, peut m'importe votre réaction, j'ai raison. Ce lit est mien, autant que la chaleur qui s'y exhale.

J'ai les cheveux court, trop court. Et en plus, ça me démange. Elle me les a coupé beaucoup trop court. Elle a dit : "c'est pour ton bien". Comptes y et bois de l'eau.

La fatigue m'empoigne. J'veux assister au non lever du soleil. J'veux voir tous ces gens partir travailler dans le néant du temps. J'veux voir tout se terminer. Je le verrais. Il faut que je tienne. C'est difficile, tout est lourd, et ce verre d'eau semble ricaner. Et vous aussi vous ricanez. Je le sais bien ! Je les vois ces sourires cachés sous vos barbes hirsutes ! Ricanez ricanez, 'verra bien qui ricanera le dernier. C'est pas vous qui avait les cheveux d'un G.I's. De toute manière, je suis protégé ici, c'est ce qu'Elle dit.
Vous ne la connaissez pas encore, mais elle est vraiment bien. Belle, gentille, attentionnée, câline, rieuse, souriante, désespérément triste, câline... Quoi ? Je l'ai déjà dit ? C'était pour voir si vous suiviez. Je l'aime. Même si aujourd'hui, elle avait les mêmes vêtements qu'hier.
J'ai pas osé lui dire. Vous vous rendez compte... quelle honte ! Alors j'ai gardé le silence, comme vous. Carpe... diem ! Elle est bien celle là ! Même si j'sais plus ce que ça veut dire. J'ai oublié. On en apprend tellement tous les jours, que tout retenir, c'est de la folie. Il parait que j'en sais beaucoup, et que ma culture est "supérieure à la moyenne, autant que votre QI, Monsieur". Ils disent ça pour me flatter. Mais je le savais bien avant... vous aviez oublié mes pouvoirs ? D'ailleurs...

Là, tout s'arrête. Le temps, son coeur, sa respiration, son silence. Un bruit. Des pas. Il halète. Demain ne se lèvera pas. Il l'a dit. C'est sûrement vrai.
Une infirmière rentre, Elle lui sourit. Caresse ses cheveux et lui dit que demain aura lieu son opération et qu'il faut dormir. Elle sort, lui s'enfonce dans sa couette en regardant ses nounours. C'est nul d'avoir six ans.

01 octobre 2007

Regarde mon sexe, il crache du venin.

"Je t'emmerde et j'vous méprise tous".
99F - Jean Dujardin



Les week-ends de merde s'enchaînent et se ressemblent tous. A croire qu'une nouvelle malédiction m'enchaîne. Alors qu'on se croit sorti d'affaire, ça reprend, comme une odeur de merde collée sous la semelle. Certains me pardonnent, d'autres se délient. Pourquoi ? Dans le premier cas, j'ai fauté, et pas qu'un peu ; dans le second cas, ils n'assument pas, et pas qu'un peu. Ça me fout la gerbe de voir ces gens s'embourber dans la merde en espérant en sortir grâce à un angelot seulement vêtu d'un micro pénis - même si les angelots sont dépourvu de sexe, je ne peux que me fier aux icônes. J'en ai marre de subir la galère des autres. L'une ne comprend pas sa situation, l'autre ne sait pas gérer un département et qui s'enferme dans son bureau pour ne pas avoir à affronter tout ça...

Les jours s'enchaînent, mais ne se ressemblent pas... Sauf qu'ils ont un point commun, plus j'avance et plus je m'enchaîne. Ce n'est pas Dior qui me contredira, mais "j'adore". "Regardez-moi dans les yeux", dirait Beigbeder au travers d'une fameuse pub. Comment pourrais-je écrire dans un état de haine avancé ? Comment puis-je affronter mon état d'esprit alors que je ne peux contrôler ceux qui m'entourent ? Contrôler te semble trop fort ? Comprendre te va mieux ?

Je ne veux plus avoir à ne plus vouloir, alors je veux. Je veux. Non. J'ai besoin que tout rentre dans l'ordre. Si, toutefois, les problèmes s'accélèrent comme une odeur de camembert dans du beurre, soit je délivre ma collection de timbre, soit je fais une dépression, soit je me barre et recommence une vie en Iran. Ou dernière solution... Je m'écrase et chie sur vos têtes dans ma barbe. Que je n'ai pas. De barbe. Tu suis pas là ?

27 septembre 2007

C'est quelque chose qui se passe. Tout s'effrite, plus rien ne gravite. Seulement des ombres qui effectuent une danse macabre.
On me regarde, on me juge. Le présent n'a rien a voir avec le passé. Tout s'occulte.
Pas le besoin de me victimiser, pas le besoin d'expliquer. Ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre que je suis sincère lorsque je leur demande... de me pardonner.

J'essaye de me connaître, j'essaye de me comprendre. Mes actes jugent de ce désir. Ils tâtonnent, rencontrant lumière et ombre, rire ou haine. Je ne comprends pas tout, je ne peux que ressentir.

Pas besoin d'une longue introspection. Non. Besoin d'un sourire.

Il me manque...


Pardon à ceux que je tue. Pardon à ceux que je déçois. Vous qui êtes si proche de ce coeur.

25 septembre 2007

Sous-entendus macabres.

"j'ai envie de flâner sur des pages vierges."


Vous allez me le concéder, il y a énormément de sous-entendus derrière cette phrase. Vrai.
Pour tout ce qu'il y a d'écrit, et tout ce qui se passe dans ma vie, qui font que derrière un sourire se trouve toujours une pensée. Vrai.
J'ai envie de flâner, me laisser porter par des inspirations loin d'être créatives, car je n'en ai pas besoin, seulement coucher. Vrai.
Envie d'Aimer. Vrai.
Envie est bien trop faible pour caractériser le besoin, une grande nécessité. Vrai.
Envie de nouveautés sans perdre de vu le passé. Vrai.

Rechercher le besoin d'être vrai. Faux.

xball



Photo du Xball de Cogolin
Photo par Kyoukei


Pourquoi cette photo ? Je l'aime bien, et c'est suffisant pour la publier. Bref, ceux qui ne connaissent pas, c'est une photo de paintball. Cogolin est une commune varoise. Le xball est un format de paintball très sportif où deux équipes s'affrontent pendant 10 min, chaque partie gagnée remporte un point pour l'équipe, le premier arrivé à quatre remporte la victoire. C'est vraiment résumé...
J'me disais qu'il n'y avait pas grand chose (c'est à dire quasiment rien de paintballistique sur cette page), alors voilà cette photo qui va peut-être faire tâche au milieu de ces écrits. Mais peu importe.

22 septembre 2007

Parie !

Je vous écris d'un portable. Pour être plus précis, un ordinateur portable. Mais seuls les skybloggeurs auraient compris que je parlais de téléphone portable... Pauvre de eux. Je disais : "j'écris d'un portable" (je sais, c'est pédant de se citer). Et pour ne rien cacher, et donc, par voie de conséquence, tout vous avouer, j'aime beaucoup écrire d'un portable. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens comme quelqu'un d'important, sous le son de ces touches aussi ridicules que difficiles d'utilisations. Bref, je me sens quelqu'un derrière ce petit écran, ce petit clavier et ce petit wifi. Mais je ne suis pas là pour parler de portable... quoi que cela ne me dérangerai pas, étant donné que je n'ai rien à dire, dans la substance du texte.

Je suis actuellement chez Colin. Celui la même qui vit à Paris. Donc, je suis à Paris. Voilà.

Je me devais de "parenthéser" ma vie (je néologise, tu néologises,...). Mettre en parenthèse car j'avais besoin de souffler. Besoin de recommencer une vie (ceux qui suivient ce blog peuvent comprendre une partie), même pendant quelques jours, afin d'oublier le mauvais et commencer du bon (même si j'aurais du mettre bon entre guillemets... mais je ne le fais pas).

Vous savez quoi... merde, j'me lance... j'aime Paris et ça me fait super chier de descendre. Putain, c'est dit... j'pensais que je ne le dirais jamais.

"Elle, c'est Paris. Elles, sont ces lignes qui glissent. Elle, c'est celle qui me regarde et que j'aime, ma feuille, ma vie."

Je ne raconterai pas tout. J'Aime, c'est bien assez trop.

16 septembre 2007

Le regard du gentil.

On traîne ça comme une malédiction. Et ça l’est. C’est là, juste en dessous de notre front, avec écrit : j’suis un mec gentil. Le gentil peut se changer en « bien », mais cela donne le même résultat : le néant.

On en a tous un dans notre entourage. Ce mec qui a plus d’amies que de conquêtes et qui ne parvient pas, tant bien que mal, à séduire. Il n’a pas l’attitude, ni le regard. Enfin bref, c’est un type qui traite les filles bien, mais qui n’en a eu que peu.
La pire chose pour ce mec là, c’est ce fait mythique où la fille te considère tellement comme un mec bien, qu’elle a peur du mariage.
Bref, c’est comme un sticker bien collé sur notre front : colle moi une pastèque, mais pas trop fort ; tu me plaît, ça te dit qu’on devienne amis ?

C’est un réel handicap. Mais cela peut-être un atout. Il paraît. Les rares filles qui essayent en sortent comblées, ou presque. Ça manque sûrement de testostérones, de muscles, de Stalone, de QI à cœfficient négatif, de football, de barbecue, de Bigard… bref, ça doit manquer. Les gentils sont doués dans les relations sociales, étant donné que le physique n’est qu’une façade (ATTENTION, le gentil n’est pas roux… La routmoute est une pathologie). Ils se rattachent à une séduction banalement invisible et ne parviennent que rarement à faire le premier pas. Les gentils ont une confiance en eux approchant celle du concombre, ce qui n’aide pas dans la relation de séduction.
Le gentil peut-être beau, charmant, parfait?. Cependant, les conquêtes seront rares, car il fait peur ou n’aguiche pas l’intérêt de la seconde rencontre. Il ne sait pas jouer avec ça.

Il a beaucoup de qualités, mais pourquoi les exposer ? Il faut essayer pour s’en rendre compte.

ATTENTION : le gentil n’est pas le collant. Le gentil n’est pas geek. Le gentil n’est pas trop gentil. Le gentil n’est pas nain. Le gentil est.

Adoptez-le… même toi, avec des huit grammes de cerveaux…

15 septembre 2007

Besoin contextuel.

J’ai besoin de tendresse sans devoir regarder,
J’ai besoin de caresses sans pardonner,
J’ai besoin de faire l’amour sans devoir baiser,
J’ai besoin d’embrasser sans fermer les yeux,
J’ai besoin de délicatesse sans partager,
J’ai besoin de griffer sans faire d’aveux,
J’ai besoin de sourires sans main donnée,
J’ai besoin de séduction sans traces de rimmel,
J’ai besoin d’embraser sans culpabilité,
J’ai besoin de plaisir sans rituel,

J’ai besoin d’un temps où l’amour n'est qu'une règle…

14 septembre 2007

Lettre au Responsable.

Sujet : problème d'emploi du temps.



Monsieur,


En temps que responsable des licences 1, 2 et 3, vous vous devez d'être "à l'heure" concernant tout ce qui est paperasserie administrative utile aux élèves, qui constituent le fondement même d'un département universitaire. Or, comme nous avons pu le constater, les retards s'accumulent alors que les contraintes se multiplient. Le but de mon mèl n'est pas de référencer les contraintes, si nombreuses soient-elles. Non, je viens demander d'avoir tout ce qu'on déjà les autres sections : emplois du temps et les inscriptions aux options INTERNES.

Vous nous demandez de nous inscrire dans nos options ce jour même (dans les autres départements), mais cela ne peut s'effectuer sans nos emplois du temps complet. Nous ne sommes pas là pour jouer à la roulette russe, espérant qu'aucunes de nos options ne tombent pendant un des cours intra-muros (intra-ACL). Nous ne jouons pas aux étudiants, nous le sommes.

Depuis des années, ACL n'a eu qu'un complément WEB d'une qualité bien médiocre, et cela ne causait du tord qu'à une infime partie des étudiants, puisque majoritairement sans connexion Internet (ou se satisfaisant de l'écritS). Vous souhaitez qu'Internet devienne LA surface communicationnelle d'ACL, niant de ce fait qu'Internet ne doit être qu'un complément à la parole et aux écritS (non ex-nihilo !).

J'espère que ce mèl ne tombera pas dans le courrier indésirable, ni dans votre inconscient, étant donné que vous ne souhaitez qu'un contact de mèl à mèl, bafouant ainsi 93% de la communication totale. ACL n'est pas une surface où la communication se trouble, ni un espace de haine, simplement une plateforme d'échanges sociaux.

Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

12 septembre 2007

J'aimerai te briser le nez, t'arracher l'oreille et rire de tout mon souffle. Te frapper avec tant de conviction que tes hurlements seraient sourd. Simplement le bruit de tes os. Je ne veux pas t'entendre, je ne t'entends plus de toute manière. J'aimerai te voir pleurer, par la douleur morale de mes coups... Casser ce physique, casser cette psychologie, te casser, casser pour me casser... car je t'aime.

11 septembre 2007

R.A.S

Allé, je l'avoue... C'est toujours difficile de le faire, mais bon, je le fais... Oui, j'y viens... J'ai du mal à écrire. Voilà. C'est dit. Ce n'est pas tant la "page blanche" qui me fait peur, c'est tout le reste. D'un côté, l'incipit est généralement le plus difficile à entamer... mais on s'y habitue.

Voilà... en un paragraphe, j'arrive à me perdre, à vous perdre. Je n'arrive plus à être clair. Certains -et je te vois, toi, grenouille- comprendront un jeu de mot douteux, néanmoins pas faux (dans ce sens là du terme).

C'est brouillon tout ça... Il faut l'avouer : ne rien écrire durant quatre mois n'aide pas. Et ma seule source de lecture se résout à popomundo... C'est dire. Alors j'essaye, bride par bride, de faire quelques textes nébuleux à but complètement flou... D'accord, je me répète. Je te parle à toi (parce que j'aime la redondance bien crasseuse), qui navigue entre login-x et popomundo, msn et MTV pulse, pendant que je perds tout contrôle ici, là, sur ce qui n'existe pas... Et pour faire mieux, j'écris avec un tas de fautes... J'adore.

Je n'ai pas envie de me perdre... déjà que je le suis de trop. Alors j'arrête ce post stérile... J'ai bien trop besoin de réapprendre à écrire... Toi, la mauvaise langue... Ta gueule !

04 septembre 2007

Beauté

Cette nuit, je mets le chauffage dans la voiture pour couvrir mes bras nus. Cette nuit mon cœur est explosé dans un nuage de sentiments qu’on ne veut pas nommer, car on en deviendrai dépendant. Cette nuit, ce jour, cette vie, c’est toujours beau quand c’est nouveau.

La nostalgie des jours passés s’accompagne d’un électrochoc. On est jamais conscient de ce qui se passe dans notre journée, si habituellement commune, si communément désespérante. Alors, pour se rendre compte de notre chance, soit on frôle la mort, soit on regarde son monde. Tout se déclenche par une cause, chaque conséquence a son noyau, comme nous soufflerait le papillon.
Lorsqu’on rencontre la beauté, soit elle nous frappe, soit on la refoule. Platon aimait dire que le sentiment de la Beauté n’est qu’entraperçu de notre mémoire passée, à tourner autour de la Vérité, dans le monde intelligible. Alors forcement, on ne peut que refouler tout ça… rendez-vous compte. La Beauté est partout, dans une chose, une personne, une œuvre. Aujourd’hui, je l’ai vu partout. Même où je ne pensais pas la trouver, ici, là. Je me vois divaguer à la rencontre de ce sentiment si doux, qui me cajole d’un parfum embaumant.

J’ai compris ce qu’il me fallait pour reprendre ce qui me manquait. « Today is the first day of the rest of your life » . Besoin de ce « nouveau ». De ce Beau. J’ai besoin de (re?)commencer ma vie. Aller ailleurs, voir autre part, créer de toute pièce un devenir. Je ne veux frustrer personne, je n’en veux à personne, mais je voudrais recommencer à/de zéro. Autre ville, autre pays, autre. Seul. Être confronté au néant social, enfin tout choisir, tout « contrôler ». J’aimerai…


"I’m just an ordinary guy with nothing to lose"
American Beauty

23 août 2007

- "Tu veux faire quoi plus tard ?
- Ecrivain.
- ...
- ...
- Mais encore ?"

Lorsqu'on dévoile une chose telle que celle-ci, soit les gens vous rient au nez, soit ils vous traitent comme un animal de foire. Et comme un con, tu réponds. Hochons la tête, on ne peut faire que ça.

07 juillet 2007

PDJ

Je me sentais froid et méchant comme une balle dans une foule.
Philippe Djian - 50 contre 1

03 juillet 2007

Phobie

Conquis. Je les ai conquis ! Argumenter, signer, gagner ! J'ai eu tout bon, sur toute la ligne, je le savais depuis un bon bout de temps. Je ne me suis pas trompé. Je ne me trompe jamais.

Dîner somptueux, clients de marque et contrat en poche, une bonne soirée en somme. C'est allé bien plus vite que je ne l'avais estimé. Tant mieux, je serais plus vite dans mon lit. Allé, ce soir, c'est taxi. Festival !

-Bonsoir, vous allez ou ?
-Rue de Lepante.
-Vous désirez un chemin particulier ?
-Faites au plus court.
La voiture démarre et commence son périple. Les lampadaire sont les seules veilleuses de nuit, avec les prostitués de la promenade des anglais. Aussi jeune qu'étrangère. Y'en a de jolies tout de même. Si jeune, si innocente, qu'on aurait envie de tout claquer pour en sauver une. Pas ce soir, je n'ai rien à sacrifier et tout à perdre.

-Vous êtes rare à cette heure ci.
-De ?
-Bah, des mecs qui prennent le taxi pour aller à Lepante.
-Dîner d'affaire, vous savez...
-Ouais, c'est soit pour les affaires, soit pour les maîtresses. J'pourrais vous donner des noms, mais vous savez... secret professionnel !
-J'en doute pas !
-J'en ai pris un y'a pas une heure pour y aller. Il cocottait grave, ça sentait la pute. Juste après, pareil, mais une femme cette fois-ci. Vous l'auriez vu, une vraie barbie ! Vous êtes pas gay au moins ?
-Ça ferait quoi si je l'étais ?
-C'est juste pour entretenir une conversation vous savez. Si vous le désirez, j'me tais. J'suis pas un grand bavard, mais la nuit... C'est assez chiant.
-J'copmprends.Mais c'est agréable de parler. Ça change du textile.
-Vous bossez dans le textile ?
-Oui, j'ai d'ailleurs décroché un gros contrat ce soir.
-Félicitation, si je pouvais, je vous serrerez la main ! Vous savez, moi j'passe beaucoup de temps dans les magasins, c'est important son look. On peut dire ce qu'on veut, mais la première chose qu'on voit, c'est le physique ! On peut dire ce qu'on veut, mais si on croise un boudin et un top modèle, on regardera la seconde !
-Tout est dans le look. Tout. Ça défini un Être. Âge, goûts, style, envie, état d'esprit, budget, accessibilité... j'en passe.
-Ouais, tout à fait. Ah, on est arrivé. C'était agréable de tomber sur un intellectuel, ça vous fera trente euros.

Il n'est que 23h, parfait. J'avais compté pour 1h du matin. Vraiment rapide ce dîner. Tien, la porte est ouverte. Y'a une drôle d'odeur. Ça sent le parfum. Les enfants dorment mais il y a de la lumière dans la chambre. La porte est entrouverte. Comme la bouche de ma femme. Avec mon frère dans son dos.

PDJ

Je ne l'ai pas mise sur un piedestale. Elle est le piedestale.

27 juin 2007

Départ

Quand votre animal de compagnie meurt, y'a tout un relant d'amour qu'on avait conservé au fond de soi qui ressort. C'est typique. L'animal du voisin qui décède, on s'en fout, mais le notre ! Jamais ! Et comme il ne faut jamais dire jamais, au grand damn du métamodèle, ce jour est arrivé.

La route, fléau de nos compagnons à poils ou à plumes, a encore fait une victime. Nos vannes d'amour ouverte mais non consciente, réapparaisse comme des coups de fouet au niveau du coeur. On subit. On attend que cela passe dans des torrens de larmes completement inexpliqué. Au fond, ce n'est qu'un animal. Certains diront que c'est un membre de la famille, d'autres un poumon, d'autres leur amour. C'est un consentré de tout ça. Alors on le chouchoute entre câlins et cadeaux débiles car pour lui, c'est tous les jours noël. On l'ammène chez le véto, on joue, on aime au fond. En se l'avouant entre deux rires. Mais comme tout, dès qu'il nous quitte, résurgence oblige, on se morfond. Et on reconnaît beaucoup de chose à titre posthume. Comme si notre société ne détenait pas le fleuron de cette forme de reconnaissance. On ne se prépare jamais à voir notre animal mourrir. C'est bête, mais au fond, nous ne le voyons pas vieillir. Il n'a pas de rides, pas de paroles qui tremble, pas de maison de retraite, rare sont les symptômes. Alors on attend en disant : "s'il meurt, il mourra, ce n'est qu'un animal tout de même".

Et quand ça arrive, on a l'air con avec nos sanglots qu'on a toujours gardé au fond de notre gorge. On ne lui a jamais avoué. De toute manière, pas besoin de lui dire pour qu'il le ressente. Et puis quoi, ça ne parle pas ! Mais bon, le souvenir fait son boulot. Et pourquoi j'ai pas fait ci, et pourquoi j'ai pas fait ça... Syndrôme de la tristesse crétinisante. Mais c'est normal, et au fond, on aime ça. Alors on pleure comme des bébés en se morfondant sur la mort d'un Etre cher.

Mais le plus ridicule est de se retrouver dans une sale d'opération avec un chat comme premier conserné. Notre société a des déviances quelque peu déroutante quand on y repense. On est tous là, autour d'un animal, avec un Docteur, son Assistante, et nous, lui tenons la pâte dans les derniers moments de sa vie. C'est dans ces moments là qu'on se voit à la troisième personne, autour d'une table et comme perte cher, un animal. On vient de perdre autant que si on perdait son ami ou ses parents.

Certains l'enterreront avec une sépulture digne de recevoir l'enfant fétiche, en se conformant à un rituel chrétien débile. D'autres le verront incinéré, et une minorité le jettera aux ordures, comme un sac poubelle.

C'est difficile de se dire que demain sera un jour sans la léchouille du chat ou la merde du chien, mais on essaye de s'en persuader. On sait tout de même une chose, c'est qu'on a aimé.

Sexualité

Le sexe est une référence contemporaine. En effet, la sexualité fait vendre, et qui plus est, énormément. Sujet tabou il y a quelques années, il est le fleuron des magazines typiquement féminin tel que Cosmopolitan ou des séries telles que sex and the city.

La femme est en réelle découverte de son corps et le fait savoir. Enfin on découvre des Êtres humain et non des icônes chrétiennes. Un nouveau mot apparaît : Plaisir. Avant exclusivement masculin, le plaisir prend une réelle forme puisque ces femmes vont à sa rencontre, jusqu'à en faire devenir une forme de vie. Masturbation, pipe, cuni, anulingus, sex toy (gode, plug, boules, vibro, etc., d'ailleurs, certaines femmes ne les connaissent pas) apparaissent enfin de la bouche des femmes, qui déroutent certains hommes, à défaut. La femme a toujours parlé sexe. Certaines diront qu'elles sont pires que les hommes, d'autres ce mettront à égal, et une minorité diront que c'est une forme différente.

Mais cela est dangereux. Aussi dangereux que l'émancipation et le féminisme, la quête du plaisir est constituée de limites et d'effets néfastes. Tout d'abord, la prise de risque. Certaine, cherchant le prince charmant, vont essayer de se comporter en garce afin d'avoir ce qu'elles veulent : un homme. Cette prise de risque qui consiste à faire le premier pas et à attiser le désir de l'autre amène à un résultat : le rapport sexuel ponctuel. Non l'histoire d'amour. Ensuite, la quête du plaisir extrême. Certes certains hommes vont chercher leur plaisir sans chercher celui de sa partenaire. Le nombrilisme a toujours existé. Cependant, l'homme moderne est l'homme du plaisir. Force est de constater que l'homme qui recherche le plaisir de la femme de manière détaillé se voit relégué dans sa sexualité. Non pas que la fellation est une chose qui ne plaît pas (certains diront que c'est mieux que la pénétration), mais certaines femmes sont trop directes et pensent que c'est le seul endroit où l'homme est sensible. L'homme possède 2000 cm² de peau, tant de possibilité à explorer. Pour que la fellation soit agréable, il faut savoir faire monter le plaisir. "Sucer à froid", tant le cuni que la fellation, c'est indigeste. Savoir penser à son plaisir autant qu'à celui de son partenaire, c'est un travail difficile que beaucoup d'hommes et de femmes bâclent. L'écoute semble la meilleure des armes.

Notre société a bien compris que nous sommes en quête d'une sexualité libérée. Prendre du plaisir semble être notre soucis majeur, vient après ce qu'on va faire à manger le lendemain. Le plaisir auto-suffisant reste toutefois tabou pour une majorité féminine. Comprendre son corps vient à son exploration et certaines peuvent croire, de par leur éducation, que se toucher est mal, alors que c'est une chose normale. L'homme se masturbe (et ne s'arrêtera jamais), la femme se masturbe (et ne doit pas s'arrêter). Ce n'est pas que l'on se masturbe que l'on trompe, c'est un plaisir normal. La vente des sex toy explose et certains hommes ne le comprennent pas. Ils n'évoluent pas avec leur temps et essayent de se conformer à une vision traditionnelle des rapports homme/femme, couplé des films porno. Et non, un gode ou se toucher, ce n'est pas de la pornographie, ce n'est non plus être une salope. C'est être femme.
On entend certain psychologue dire que l'éducation donne une limite à la sexualité, donnant les responsabilités parentales et donc se limitant à la simple procréation, excluant le plaisir sexuel. Certes. Cependant, une éducation tournée vers le plaisir aurait des limites tout aussi dévastatrice qu'une éducation "partielle" axée sur le reproduction. Comme toute chose, la sexualité réside dans l'équilibre. Comme dans l'amour.

La sexualité est un jeu, tout comme la séduction. Mais sachez que tout réside dans l'attitude et le respect de soi. Se faire plaisir, ce n'est pas écarter les cuisses à tout va. C'est réussir à s'aimer et à se comprendre.

16 juin 2007

Folie*

Je sais pertinemment que je n'ai pas écrit depuis longtemps. Mais au risque de décevoir une bonne partie de mes lecteurs, non, pas d'envolée lyrique, pas de réflexions philosophique, seulement le besoin d'écrire sur un bout de rien...

Bizarrement, pour un écrit menant à rien, il semble déjà y avoir une bride de construction. Mais ne vous y fiez pas, ce n'est que pour aérer le texte. L'aérer permet de donner envie au lecteur "peureux" (NDLR : qui a peur des longs textes), de se lancer dans un des paragraphes, et pourquoi pas, y laisser son oeil dans les autres. Fine tactique usitée par le plus grand nombre, inconsciemment ou non.

**Mode blazé activé**
Fatigué. Fatigué de tout connaître, fatigué de ne plus découvrir, de simplement recommencer ce qui a déjà été fait. Savoir que demain sera pareil qu'hier.
Je ne parle pas de la vie ! Non non, je ne suis pas assez prétentieux pour me le permettre. Non, soûlé de mon travail. Besoin de changer d'air, histoire de me changer les idées. Bientôt.
**Mode blazé désactivé**

Elle. Seulement Elle. Rien ne peut me faire changer d'avis. Ni elle, ni elle, Elle me convient. C'est drôle de se cantonner à un scénario de vie pendant près de quatre ans, pour se retrouver face à un antipode. Comment y répondre ? Par la méfiance. On tâtonne, on découvre. Tant de mystères contenus en une seule personne, ça s'opère. Alors, on a peur. Peur de se louper, peur de ne pas savoir comment sera le lendemain. Puis, une fois la découverte passée, une fois avoir compris que cette peur résulte d'un passé, on traverse et on s'oublie. Je me sens bien, et malgré la distance (qu'on arrête de compter sur soi pour comprendre l'autre), je ne doute de rien. Elle a su me regarder. Une drogue, une syntaxe, un verbe, une folie...

Arg, besoin de jouer (vous perdez-vous dans ces brides de folie ?). Jouer au paintball. Sauter, plonger, tirer, viser, sentir, crier, gagner, ressentir, rire pour pleurer. Tout me manque. D'ailleurs, une équipe m'a contacter pour jouer avec eux pour le Millennium de Londres (Millennium = championnat européen se découpant en cinq manches) en Div. 2 (Division 2 M7 = Division 2 du format 7 joueurs). Moi qui n'ait joué qu'une manche laborieuse en Div. 3 l'année passée, et une bonne manche en M5 (M5 = format 5 joueurs) cette année à Toulouse. Ça me fout un coup de cravache. Ce coup de cravache que j'attends depuis un bon moment, celui qui me dit : "Prouve leur !". Je tiendrais mes engagements, même si cela doit me coûter un rein et des pâtes pour deux ans.

Des brides, rien n'est construit, mais j'en avais besoin. Emmagasiner sans cracher, c'est vouloir crier les dents serrées.

Honte

-Sympa ton gel Carole !
-J'en ai pas...
-Pardon...

Dans ces moments, vaut mieux soit observer, soit se taire...

18 mai 2007

Free hugs, Free Love




11 mai 2007

Quoi, c'est déjà fini ?



Oui, mais t'as apprécié, hein bébé ?
Ce fut tout aussi court que long, mais les partiels sont terminés. Non, je n'ai pas dit : enfin terminé. En effet, cette faculté va me manquer. Ses sièges miteux, son ambiance mêlée de rire et de provocation, ses trous dans les murs, son parvis plus sale qu'une déchetterie ouverte, etc. Oui, je vais regreter tout ça. Cela vous semble bizarre ? Non. On s'y attache à sa merde. On peut s'en plaindre, et ce n'est pas le cas de tous. Maintenant, attendons les résultats !

Sinon, comme l'image le montre si bien, je suis un nouvel arrivant au pays de Pathé Frère et sa fameuse emblême du coq (que l'on ne voit pas ici, bien entendu). Que dire sur cette société qui possède les cinémas Pathé et Gaumont ? C'est une usine. Un Mc Donald du rêve cinématographique. Ce n'est pas moi qui donne cette expression, c'est ma supérieure et elle n'a pas tord. Au lieu de vendre de la bouffe et de puer la frite, on vend du rêve et des confiseries à cinq euros le pot de pop-corn deux cent cinquante centilitre. Mais si vous en prenez deux, vous les touchez à sept euros !
Mais malgré tout ça, j'm'y sens bien. J'ai bien galéré, j'ai eu un écart de cinq euros en caisse, trop de mal avec le jeu des lumières... c'est pas difficile, mais y'a beaucoup de choses à retenir. L'équipe est super, ce qui permet de se sentir à l'aise rapidement (même si j'ai un problème avec les rapports sociaux dans le cadre professionnel).

Je vous verrez, je l'espère, bientôt au rayon confiserie ou sur l'acceuil (je ne fais pas les places). Au fait, à partir de trois euros d'achat, vous touchez le gobelet soixante quinze cl à deux euros cinquante au lieu de trois quatre vingt dix... Pardon... déformation professionnelle...

06 mai 2007

Quand la France d'en bas vote pour la France d'en haut...

La haine ne réside pas dans le parti, mais dans la force de l'électeur.
Féroce


Vive la France, vive les français... On ne tire jamais les leçons du passé, l'histoire se répette sans fin...
Sarkozy n'est pas le Président des français, il ne sera que le Président de 53% des français. Jamais plus...



Sarkozyste, ne vous plaignez jamais...

01 mai 2007

Je crache dans les toilettes et sniffe du pq

Ayant la voix de Bruel dans un match de pocker, avec une pairs de deux en main, le nez d'un lépreux trempé dans de l'eau et les lèvres d'un grand brûlé, je crache des huitres normandes et (à défaut de posséder des mouchoirs) je me mouche dans cette tendresse destinée au scrotum.

"_ Ma mère est morte et mon père est nain.
_ La poisse..."

30 avril 2007

Improduction

Parce que j'aime ne rien faire et que ma feignantise et une hymme à la vie, les partiels sont un problèmes.
Je crois que la pire chose ici, c'est de ne pas voir la date d'échéance et de faire comme si j'étais en vacances. Alors quand on y pense, on flippe pas mal en se disant qu'on ne sait rien et qu'on va se planter.
Ce sujet est un sujet redondant. Tous les étudiants en font mention (ou presque) et moi, je bêle.
Bien loin l'idée de continuer dans cette lancée révisionale, je me jette à corps perdu dans la joie et l'alegresse d'une journée improductive.

22 avril 2007

Entre conquérance et bravitude

On s'en doutait, mais on ne peut s'empêcher d'avoir peur. Les résultats sont tombés, Sarkozy mène avec 31,11%, suivi de Royal avec 25,84%. Ces résultats ramène à l'ancien combat gauche/droite traditionnel, faisant passer les législatives de 2005 comme une ridicule parenthèse.

Nous retrouvons donc Sarkozy en tête. Ce résultat montre la crédulité de l'électeur moyen face à la poudre aux yeux lancée par notre ancien Ministre de l'Intérieur (le : " c'est le seul qui se bouge " en tête).
Est en tête un candidat qui a souligné la prépondérance de l'innée sur l'acquis grâce à la génétique (" le gène de la pédophilie ", ramène au gène de l'homosexualité, au gène de la réussite, au gène de la pauvreté, mais surtout au gène de la connerie. Allons chez le médecin afin de se faire vacciner contre la pédophilie).
Est en tête un candidat considéré comme fasciste par certains pays de l'Union Européenne.
Est en tête un candidat qui souhaite mettre en place un Etat policier destiné à la petite délinquance.
Est en tête un candidat qui insulte une partie du peuple français.
Est en tête un candidat qui menace la liberté d'expression en faisant pression sur les médias.
Est en tête un candidat qui n'a pas de future équipe exposée clairement (peut-être que les deux candidats devraient échanger leur nom respectif).
Est en tête un candidat qui change les données des pourcentages afin de faire croire qu'il est la cause d'une baisse.
Est en tête un candidat qui menace l'égalité des chances en renvoyant un immigré étudiant s'il redouble.
Est en tête un candidat qui risque d'accentuer l'écart entre les plus riches et les plus pauvres.
Est en tête un candidat " à l'américaine ", une société fondée sur l'argent.
Est en tête un candidat qui s'excuse de l'arrogance française et de la position de la France face à la guerre devant le président des Etats Unis.
Est en tête un candidat qui veut baisser l'impôt sur la fortune et augmenter la TVA.
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Il est critiqué par des partis qui vont bientôt appeler à voter ce candidat. " La France va s'en mordre les doigts, c'est un Le Pen light " disait Marine Le Pen. Hélàs, peut-être est-il pire que ce candidat qui expose de manière évidente ses ambitions.

Je ne suis pas pro Royal. " C'est une bourge " diraient certains socialistes convertis au centrisme de rébellion. Je ne suis pas royaliste, même si cela convient mieux au candidat de l'UMP. Non, je ne le suis pas. Mais ce qui est sûr, c'est que je suis anti Sarkozy, menace évidente de la démocratie [utopique].