27 novembre 2007

Souffle le vent petit.

Je t'aime, moi non plus.
Serge Gainsbourg



Il faut que je reprenne tout ça en main. Il faut que j'arrête de hocher la tête comme un enfant de huit ans à qui on propose une glace au chocolat. Il faut que j'arrête de croire ce que j'entends et/ou vois pour croire à ce que j'expérimente. Il faut que j'arrête de me déculpabiliser.
Les utopies, ça existe toujours dans la bouche de l'autre.



Et me voilà face à un écran d'ordinateur, vitrine d'un monde qui n'existe que par médiation. J'arpente cette façade placide. Je subis plutôt que construit. Je n'ai pas encore d'assureur.
Cet ordinateur me frustre. Il n'est pas agréable d'écrire. C'est pourquoi mon "exhaustivité" se voit contrariée. J'arrête de me déculpabiliser.
J'ai plus envie d'écrire en ce moment. Tout semble dénué d'intérêt tant que je n'aurais pas réagi.

 Souffle le vent petit, tu fais bouger la terre.


Les femmes sont toutes pareilles. Toujours prêtes à aller au bout du monde pour un homme.
Adrien Therio - Flamberge au vent

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Pourtant moi je l'attend la prochaine nouvelle de Mr Perez...
Pour ce qui est de ta "prise de conscience" -si je peux appeler ça comme ça- je ne m'inquiète pas, tu t'en rend déjà compte...t'as fait la moitié du boulot! Et puis quelqu'un m'a dit qu'on détenait déjà nos réponses, alors ne reste pas à la surface et creuse...enfin souffle petit! ^^

Anonyme a dit…

long est le sentier qui mène à notre coeur.
dures à affronter sont les évidences.
les accepter équivaut à une mue, elles nous laissent nu et sans defences.
prompte est la flamme qui nous rechauffe l'âme quand la Vérité crève la surface.

j'aime pas le chocolat...

D