21 décembre 2008

Ne sois pas vulgaire !

Vous en vous rappelez ?
Moi, je m'en rappelle.

Pour les plus assidus, ceux qui savent tout depuis longtemps. Ceux qui ont lu khrax.blogspot et khrax.skyblog. Ceux qui ont vu une progression rédactionnelle s'échelonner, ceux qui ont toujours ou rien (tout) compris. Rappelez-vous. J'étais exalté par des choses que je fais couramment aujourd'hui.
Avant, une journée de paintball, c'était comme faire quelque chose d'extraordinaire.
Avant, une journée de ski avec mes amis, c'était comme partir à l'aventure.
Avant, une journée avec mon amour, c'était comme m'envoler vers d'autres cieux.
Avant, une journée avec mes amis, c'était sublime.
Avant, une journée avec mes devoirs, c'était la chose la plus horrible de tous les temps.
Avant, j'apprenais. Aujourd'hui, je vis.

Tout se vulgarise.

10 décembre 2008

Souviens-toi des mots

La sentence est dure. Essayer de survivre, sans passer dans le parallèle de la crise en puissance, n'est pas aisé. Les vérités m'assaillent et je reste bêta, béant, dans les miasmes de ma haine. Cela ne fait que confirmer ce que je détectais, ce flou artistique se lève enfin pour faire apparaître le doute. La confiance est un enfant capricieux que l'on ménage. Cette confiance est morte, cet enfant est parti. Il n'est pas en train d'hurler, il est parti. Quelqu'un l'a forcé à partir, à grands coups de mots.
Nous ne sommes touchés que par ceux que l'on aime. Ils sont les seuls à pouvoir nous décevoir. Je ne suis pas déçu, seulement anéanti par le présent, qui prend ses racines dans le passé. Tant de mots soutenus comme réel glissent sur la pyramide de la vérité. Exécute-moi, la simple image me fait gerber.
Toutefois, il semble comme nécessaire, vital, la création du vice pour que tout survive ou renaisse. Du temps, des larmes et des regrets ne semblent qu'une solution. La perte comme réalité car sans elle, la gale continue son chemin, dévastant le duo.

Je ne veux pas mourir, pourtant tout y pousse.

Mort latente

Vous êtes coupable ! Coupable de haute trahison envers les instances supérieures. Envers vos Institutions qui vous forment, vous conduisent et vous sécurisent. VOUS êtes en tord.

Votre culpabilité sera sans faille et nous serons là pour que vous n’oubliez pas votre tord. Sachez que nous sommes l’unique source de votre intellect, l’unique source de votre connaissance. Nous sommes tout et partout, vous nous devez la naissance, l’épanouissement et l’allégeance. Regrettez votre acte et fondez en larme durant votre vie et vous serez béni. Choisissez d’assumer et vous devrez vivre votre auto bannissement. Entendez-nous comme la voix de votre subconscient, vivez dans le regret pour survivre dans le présent. Vous avez fauté. Vous payerez le prix de la mort psychique, celle de votre servage.

Vivez ou mourrez. Mais vivez en esclave.

« You are what you take »
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