28 novembre 2006

L'ultime rencontre

Je suis certain qu'il jubile ce gland là en voyant le A à l'arrière de la bagnole. Ce grand benêt fièrement vétu de bleu avec son képi vissé sur le crâne, un peu de côté, pour suivre la mode... pathétique. Avec ses quatre-vingt kilos d'égo et ses cinq grammes de neurones qui s'approche du véhicule avec une démarche digne d'un western et son allure qui pue la supériorité. Vise un peu les bottes, pfiou, jolie cirage Jhon.
_ Bonjour monsieur, vous savez à combien vous rouliez ?
Putain, il a pas fait une faute de langage l'édredon, c'est une phrase écrire en lettre d'or dans le manuel du troufion chargé de la circulation ou quoi ?
_ Oui, je roulais à 52,70 Km/h, les 70 étaient de trop.
_ Qu... pardon ?
_ Non, rien, humour déplacé.
_ Papiers du véhicule s'il-vous-plait.
Quand il n'y a plus rien à dire, on cherche une voie de stockage et ainsi fait, on cherche à asseoir son autorité institutionnelle. Sacré con.
_ Vous rouliez à 52 km/h, or, monsieur, politesse oblige, déjà que tu me postillones dessus, ce tronçon est limité à 50 km/h.
_ Je fais parti du grand banditisme routier, n'est-ce-pas ?
Devant l'étonnement, les rênes de la conneries refont surface. Il n'a pas l'habitude qu'on lui réponde avec un peu d'esprit, il s'attend à l'aboiement, les cris, la frustration et la colère. La surprise rend con, mais alors lui, c'est le ponpon...
_ Sortez du véhicule je vous prie.
Connard va...

18 novembre 2006

L'ambiance cordiale

Pourquoi dans les familles, les relations entre les membres de cette communauté doit toujours être en flux tendu ? A croire que toutes les familles sont comme ça, ou simplement ma famille qui vient gacher ma vie de tous les jours. Je vis bien. J'ai des rêves, des réalisations, des personnes avec qui je passe des moments exquis, des espérances et joies. Or, chaque fois que je m'atable avec mes parents, accompagné de ma soeur, il faut qu'il y ait tension. Je ne vous parle même pas lorsque je suis à table, ma mère, ma soeur et moi. Une horreur où chaque seconde est pénible tellement la tension entre la mère et la fille existe. Ca devient intenable. Du coup, les yeux plongés dans mon assiette, je m'éteinds en espérant fermer mes capteurs sensoriels et mes capteurs chimiques. Or, tout comme les oreilles, ils restent imperméable à toute censure et je me dois d'en subir les conséquences.
Ma mère est si fragile que ça me brise le coeur de la voir déchiré par nos relations. Elle est si "mère poule" qu'elle veut tout diriger dans notre vie, même si elle pense vouloir simplement aiguiller notre existence. J'essaye de la brimer avec tact, c'est généralement un fiasco puisqu'elle s'entête, je m'énerve puis elle prend sur elle. C'est difficile aujourd'hui, demain risque d'être la même chose. Je n'arrive plus à rester de marbre et mon coeur se noue à chaque nouvelle dispute.
De toute manière, c'est comme si j'écrivais pour mon compte, puisque blogspot est un résidu secret de blog. Même si cela, je ne souhaitais plus le garder pour moi. Je n'aime pas me plaindre, encore moins devant tous sur des sujets qui tiennent à coeur, or ce n'est que cyclique et des faits communs à tous, une régularité statistique que l'on retrouve dans toutes les sociétés. Fait péter le champomy Durkheim!