10 décembre 2008

Souviens-toi des mots

La sentence est dure. Essayer de survivre, sans passer dans le parallèle de la crise en puissance, n'est pas aisé. Les vérités m'assaillent et je reste bêta, béant, dans les miasmes de ma haine. Cela ne fait que confirmer ce que je détectais, ce flou artistique se lève enfin pour faire apparaître le doute. La confiance est un enfant capricieux que l'on ménage. Cette confiance est morte, cet enfant est parti. Il n'est pas en train d'hurler, il est parti. Quelqu'un l'a forcé à partir, à grands coups de mots.
Nous ne sommes touchés que par ceux que l'on aime. Ils sont les seuls à pouvoir nous décevoir. Je ne suis pas déçu, seulement anéanti par le présent, qui prend ses racines dans le passé. Tant de mots soutenus comme réel glissent sur la pyramide de la vérité. Exécute-moi, la simple image me fait gerber.
Toutefois, il semble comme nécessaire, vital, la création du vice pour que tout survive ou renaisse. Du temps, des larmes et des regrets ne semblent qu'une solution. La perte comme réalité car sans elle, la gale continue son chemin, dévastant le duo.

Je ne veux pas mourir, pourtant tout y pousse.

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