26 octobre 2007

Cadavre dans la conférence.

Cela trainait dans ma trousse, je n'avais plus accès à mes stylos rongés par le stress ou par mes dents, je ne m'en souviens plus. Dans un cours d'expression et communication (qui traite de la publicité, ses concepts, ses applications et ses répercutions), nous entâmions un "cadavre exquis", pour coupler notre ennui à la création.

Après la lecture des ces "bouts d'ennui", vous allez me dire que la création est un bien grand mot pour ces torchons, mais j'ai tellement eu de crispations abdominales, que je les nomme ainsi. Création. Nous sommes simplement des génies en quête d'une vérité insoupsonnée... et salace. Créons mes amis ! :

" Il avait mal au cul, mais les roubignoles sont ankylosées. Alors que, soudain, il se pris un coup de tête, pendant que ma bite mange des nains. Du coup, un roux sorti d'un chapeau. C'est étrange comme le monde est une salope avide de queues. Pourtant, il emballait du jambon."

C'est un grand travail que celui-ci. Comme tout les premiers, c'était un brouillon, a peine griffoné sur un bout de feuille perdu. Poésie, rien que des mots qui nous semblent beau. Putain, j'en ris encore.

" Et il lui coupa les couilles comme on mordille un têton. Quant au second, il s'appelait Marius, monocouillu, fière et je sus, voyant sa pisse lui ressortir par les yeux, qu'il l'avait durement acquis. Il embrassa ton plug après l'avoir ôté de faire ce qu'il devait faire, cuire des saucisses. D'ailleurs, je crois que nous aimions ça, comme une célébration divine, et des crottes de nez. Mais nous ravions qu'il avait l'anus en étoile, des bras trop court et des dents en bois. Mais après tout, pourquoi pas ? Alors, espèce de merde sèche, s'il te plaît, lèche moi le gland, ça m'évitera de voir ta gueule."

Plus long, l'inspiration montante, nous touchons presque l'intelligible.

"Je malaxais avec perversité ses fesses charnues tandis qu'elle me caressait mes cheveux roux ardents. Sa main attrapa mon nain noir et roux de service et s'en servit pour laver le sol. Elle aimait les vaches, alors je la fit meugler pendant que le nain lui cria : "fouette moi avec le drap, j'aime sentir mon sperme contre ma peau rouquine !". Elle me répondait avec des jappements de brave chienne. Des gouttes de ce liquide coulait sur la nuque du nain. Elle prit l'aspirateur, n'ayant plus de mâchoire, pour finalement tout cracher sur le cadavre du chat, dans le fond de la chambre. "

Le commentaire me semble trop exhaustif, je garderais mon inconscient muet.

" Dieu existe, enfin, il parait... C'est lui qui l'avait prise en levrette, malgré ses bras atrophiés et sa longue couille qui courrait comme une rat devant un balais. C'était beau de les voir emboîtés comme une mouche dans sa merde. Il lui arrivait trop de choses, c'est pourquoi il créa le monde en sept jours, car il aimait voir sa bouche emplie de liquides tels que sept nains sur une pioche, ça fait trop. Il lui apprit que zoophile rime avec sodomie, en citant la Bible. Comme quoi, il était temps d'essayer l'éjaculation anale."

Ok... Nous sortons du craveleux pour rentrer dans un cadavre sérieux. Enfin, il parait...

" Souviens-toi quand la lune lui inspira, de sa pale beauté, une profonde souffrance comme réponse à son message. Je l'enlaçais, succombant aux mots qu'elle ne prononçait pas, combattant sa viande putride. Je te regardait, astre de mon coeur qui s'embrasa, je me délectais de la voir se cambrer, un bonheur malsaint, mais je me savais condamné à ne vivre que le temps d'une nuit. Elle se pencha sur ma nuque pour y sussurer un message qui me glaça le sang. Malgré tout, les notes qu'elle jouait sur ma peau ne quittaient pas ma mémoire. Je savais qu'elle allait mourir dans le mois. "



Fin de ce qui pourrait être de la vrai création en duo, malgré la partie de cache cache que souligne ce jeu. Il est vrai qu'il n'y a aucuns intérêts aux premiers, si ce n'est la débilité de ces derniers. Mais je ne pouvais renoncer à les mettre, tant ils nous firent passer le temps. Oui, j'aime la conjugaison pompeuse sans savoir correctement l'utiliser.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

looooooooooooool (dsl arthur je suis tombée dans le com "lol oué mdr tu donnes trop du lol" que tu aimes tant)
vive les cadavres exquis ! Vous avez du talent !

Anonyme a dit…

Marie...

me a dit…

Dans la perversité... J'avoue qu'il y a quelque chose à faire !
As tu remarqué l'habile subterfuge pour que la dernière impression soit celle d'un cadavre "plus beau" ? Héhé

Anonyme a dit…

C'est un exercice intéressant car il crée des figures de style et des formules poétiques originales;
si l'exercice est vraiment respecté, si on écrit la première chose qui nous vient, alors il révèle aussi pas mal de choses de l'inconscient (c'est dans ce but que les Surréalistes l'ont inventé).
Cependant cest un peu regrettable que tous vos cadavres exquis tournent qu'autour du cul, de manière ultra vulgaire et malsaine. Si ça révèle quelque chose c'est plutot inquiétant... Pouvez-vous créer dans un autre domaine?
J'attends un cadavre exquis sur un thème encore Inexploité par vous. Pou moi là ça vaut pas grand chose.

me a dit…

Ca ne vaut pas grand chose, et d'ailleurs, ils n'ont aucune pretention. De plus, les regles du cadavre exquis ont ete tronquee du simple fait que nous avons ecrit une phrase chacun avec le debut de la suivante comme aide.

J'ai enormement de mal a ecrire... C'est pas la joie les claviers thailandais, surtout que les accents n'exsistent pas...