18 octobre 2007

Rien. Néant

Il le fallait. Ecrire. Savoir rythmer sa vie grâce aux rythmes d'une langue dotée de sons. Je balance, tourbillonne entre ces syllabes et tente de m'accrocher à un mot. Je ne peux rien faire. Mes mains fondent et mon cerveau s'éteint. Il n'y a rien que je trouve beau, même ces textes écrits de tes mains. Je ne t'aime pas, je ne t'ai jamais aimé, mais ne me mentais pas. Tout ce que tu crées sent la neutralité. Comme ces appartements où les couples cohabitent comme deux poupées habitées. Rien n'a de saveur, tout est plat. Et moi j'essaye de sauter de mots en mots, cherchant la vie dans la mort. Rien. Néant. Tout s'éteint et je m'endors. Rien. Néant.

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