18 octobre 2007

Sourire d'une fiction

Je perds la notion du temps. Je suis perdu dans les mots qu'expirent mon cerveau. Ma femme, ma fille. Tout semble être parfait, alors que je me défais. Ils m'emmerdent. Tant mieux, j'aurais moins à donner. Tout, vous entendez ? TOUT ira là. Là... où vous n'irez pas. J'aime bien vous savoir dans la merde, vous qui êtes si complices, complices des actes que vous imaginez. Je m'en fous. J'aimerais du moins. J'essaye tout au plus.

J'aurais aimé vous voir rire, une fois. Je me sentirais moins coupable de vous avoir envoyé, vers ce néant que les catholiques s'offusquent de voir. Je vous tue, comme vous m'avez tué.

J'expire ces mots comme une craie sur un tableau noir. Toi qui me regardes de tes yeux ronds, mon chat, fidèle compère, suppôt de mes actes sordides. Demain, tu miauleras pour réclamer ta pâté. Demain, tu miauleras. Je te regarde et tu me souris, macabre regard que le tien, ma fille. Je te rejoins. Ne m'attend pas. Je ne t'aime pas.

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