16 septembre 2007

Le regard du gentil.

On traîne ça comme une malédiction. Et ça l’est. C’est là, juste en dessous de notre front, avec écrit : j’suis un mec gentil. Le gentil peut se changer en « bien », mais cela donne le même résultat : le néant.

On en a tous un dans notre entourage. Ce mec qui a plus d’amies que de conquêtes et qui ne parvient pas, tant bien que mal, à séduire. Il n’a pas l’attitude, ni le regard. Enfin bref, c’est un type qui traite les filles bien, mais qui n’en a eu que peu.
La pire chose pour ce mec là, c’est ce fait mythique où la fille te considère tellement comme un mec bien, qu’elle a peur du mariage.
Bref, c’est comme un sticker bien collé sur notre front : colle moi une pastèque, mais pas trop fort ; tu me plaît, ça te dit qu’on devienne amis ?

C’est un réel handicap. Mais cela peut-être un atout. Il paraît. Les rares filles qui essayent en sortent comblées, ou presque. Ça manque sûrement de testostérones, de muscles, de Stalone, de QI à cœfficient négatif, de football, de barbecue, de Bigard… bref, ça doit manquer. Les gentils sont doués dans les relations sociales, étant donné que le physique n’est qu’une façade (ATTENTION, le gentil n’est pas roux… La routmoute est une pathologie). Ils se rattachent à une séduction banalement invisible et ne parviennent que rarement à faire le premier pas. Les gentils ont une confiance en eux approchant celle du concombre, ce qui n’aide pas dans la relation de séduction.
Le gentil peut-être beau, charmant, parfait?. Cependant, les conquêtes seront rares, car il fait peur ou n’aguiche pas l’intérêt de la seconde rencontre. Il ne sait pas jouer avec ça.

Il a beaucoup de qualités, mais pourquoi les exposer ? Il faut essayer pour s’en rendre compte.

ATTENTION : le gentil n’est pas le collant. Le gentil n’est pas geek. Le gentil n’est pas trop gentil. Le gentil n’est pas nain. Le gentil est.

Adoptez-le… même toi, avec des huit grammes de cerveaux…

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