26 mars 2007

De la compléxité à la simplicité, un ensemble cohérent

Suite à une conversation sur la complexité comme forme de beauté immuable avec mon compagnon et néanmoins partenaire de reflexions en tout genre, j'en suis venu au point où mon raisonnement subit une introspection des plus sauvages. Après cette lecture Cavannienne et son intemporalité philosophico-littéraire, je me devais de revoir mon écrit, afin d'être certain de mon avancée, ainsi que de mon but (ne formez point un horizon de lecture au-deça de mes capacités d'écriture) .
Le phénomène même de complexité comme puissance même d'une beauté exacerbée se rélève comme vérité absolue (et non relative). En effet, la complexité est mère de la découverte perpétuelle, un renouvellement inépuisable (si son utilisation est de bonne facture). Ainsi, la dynamique corporelle l'est, ainsi l'écrit sensuelo-complexe l'est, ainsi, ainsi, et tous les points qui suivent généralement la continuité.
Ce constat m'a littéralement plongé dans un abyme de questions. Et suite à ces questions, une conclusion s'en est dégagée. Je suis sensualiste et pensant, aux premiers abords, que la simplicité était père (oxymore) de la beauté, il s'en dégage que d'une simplicité s'en dégage une certaine complexité. En effet, cela depend du contexte et de notre état mental. Ainsi, un texte, une position, un regard, possède en puissance un ensemble sémiotique varié. Oui, mais...
Anna Gavalda, après plusieurs relectures, pourrait perdre de son substrat, alors qu'une relecture Cavannienne (ce n'est ici que de pures exemples), garderait en substance, de nombreuses subtilités. Et comme toute personne faisant fonctionner son kinestésique au-delà de sa limite raisonnable, un jour, on se lasse. Certes, nous nous lasserons d'un texte complexe lorsqu'on en aura gratté toutes les parcelles, mais moins rapidement qu'une plume " simple ".
Cependant, la complexité requiert des outils de lecture, alors que la simplicité non. On a besoin de se replonger pour comprendre, alors qu'on peut comprendre tout de suite. Et c'est là les forces en opposition de ces deux caractères. Dans l'un, on comprend la partie, dans l'autre, on comprend la totalité.
Afin de conclure ce post - qui je l'espère n'est pas trop pédant -, je soulignerai la nuance. Afin d'être complet, il faut savoir user de la complexité tout autant que la simplicité, sinon l'unique l'ecture risque de souffrir du mouvement quotidien, comme le ferait une femme en jouant que d'un charme, sans penser aux autres.

13 commentaires:

MindWideShut a dit…

Ah... je n'en attendais pas moins d'un gavaldaïen de ta part...
J'avoue avoir eu quelques frayeurs au début en constatant que je lisais mes idées sous couvert de mots plus beaux... mais il n'en est rien du développement et de la réflexion qui diverge (et Desproges nous a appris que dix verges c'est énorme...) de la mienne...

Je ne me résoudrais (j'espère) jamais à la simplicité... allons... plus de problèmes... plus de complexes... un mot = ce mot... pas de triturations... je me serais plus que perdu en route... je te suggèrerais de m'abattre le jour où je ne suis plus celui qui s'atomise le cerveau à tenter (vainement (pléonasme)) de se comprendre...

Quant à la beauté simple... Je persiste... une beauté simple est comme un tableua, des fois, c'est beau, on peut s'y perdre des fois... mais l'analyse a une fin... la beauté complexe (film en 3D quoi...) est IMPOSSIBLE à percevoir dans son intégralité... pour la simple raison qu'à un instant t, on ne peut voir toutes ces faces par rapport à la forme qu'elle suggère, différente de t-1 et t+1... et quand bien même on ferait "arrêt sur image", on se couperait du son... donc quoi qu'il arrive... impossible de s'en lasser, impossible de tout comprendre, impossible d'en enlever l'adjectif "belle"... et, des fois, impossible d'en enlever "entièrement" tous les sentiments qu'elle génère (même si un jour, je ne m'appliquerais pas plus l'adjectif "a.........eux", les fondations sont belles et bien implantées...)...

Mais en tant que partenaire et compagnon de triturage cérébral, je respecte (et admire un peu(pas trop, faut pas charier non plus ;) )) ton mode de fonctionnement... disons qu'il est bien plus "efficace", stimulant et agréable que le mien...

See ya Master Thuwr

Anonyme a dit…

such an erratic expression
incompréhensible
la complexité de votre texte traduit bien votre simplicité.
Il faut bien plus qu'une suite de mots complexes pour écrire un texte.
On voit que vous ne maitrisez pas votre vocabulaire. cela entache votre reflexion
Gavalda et Cavanna ne sont pas forcement les meilleures références à utiliser ici

Anonyme a dit…

le commentaire qui précède le mien comme votre article relève plus d'une masturbation intellectuelle que d'une reflexion.
self-congratualation.

Anonyme a dit…

excusez moi mais à force de le lire je trouve tjrs des choses à redire.
Qu'est ce que la simplicité? qu'est ce que la complexité? vous ne pouvez juger les oeuvres sous cet angle.
La simplicité n'est pas forcément opposée à la beauté (cf votre oxymore mis entre paranthèses de manière prétentieuse)
Votre phrase finale: la comparaison avec la femme est d'un sexisme rare. Depuis les années 1970 monsieur on évite de faire l'amalgame entre femme et charme.

me a dit…

Votre réflexion est de qualitée...
...lol...

Anonyme a dit…

Arbitrairement,

"Et l'unique cordeau des trompettes marines" (Chantre, Apollinaire, in Alcools).
Un haiku.
Un monochrome de Klein.
Les Souliers, de Van Gogh.

Simples ou complexes?

me a dit…

les deux

Anonyme a dit…

Bon.
C'est tout.

Anonyme a dit…

je n'ai pas eu une seule seconde la prétention de mettre en avant une reflexion contrairement à d'autres
merci à anonyme de me comprendre
avouez juste que votre texte présente quelques limites qui peuvent faire réagir. c'est tout

me a dit…

La complexité et la simplicité vont de pairs, c'est tout. Est-ce clair là ?
Quant à Anonyme, il n'a pas aboyé...

MindWideShut a dit…

On peut se masturber en réfléchissant, la réflexion n'empêche pas la masturbation (et vice versa). Ensuite, si vos commentaires étaient exempts de réflexion(s), ils ne seraient qu'une succession de mots sélectionnés au hasard, alors certes, vous passez votre temps à vous contredire, mais il y a bien une réflexion derrière vos excréments...

Je suspecterais michel strogoff (vous auriez pas pu mettre Monsieur Jourdain ou Javert ? vous prenez pourtant plus de ces deux personnages...) et anonyme d'être un... Mias bon, après on dira que j'ai l'esprit tordu.

MindWideShut a dit…

Quant à l'amalgame je vous suggèrerais de : soit prendre un dico, soit relire la phrase, il me semble que votre compréhension démontre une fois de plus ses limites... mais après tout, votre but n'est-il pas de vous masturber devant vos "splendides" attaques sans fond tangible ? de vous prouver que sous un style implaccable vous employez une logique qui l'est beaucoup moins ? Je doute que cette masturbation intellectuelle puisse conduire à une quelconque éjaculation. Mais peut-être tirez-vous votre plaisir de cette privation... je ne sais plus quoi penser, j'alterne entre colère, pitié et hallucination... une chose est certaine... vous êtes à plaindre.

Anonyme a dit…

aimons nous les un les autres.....mdr.....nul n'est parfait, si tant est qu'on le conscede, faut il encore prendre conscience qu'on est beaucoup a y aspirer...le probleme dans tout ca c'est que les commentaires qui pourraient nous amener vers une sensation d'eloignement de l'inachevé est saboté par un manque de tacte ou de presamption de novicitude ,et/ou de modestie. Alors là, on serai vraiment dans la critique gratuite... qui pulule dans des post precedants...domage...
Ne serai t'il pas mieu de dire a l'interlocuteur qu'il laisse paraitre une impression de **default quelconque** histoire de ne pas sceller l'evolution du debat?