19 avril 2009

A chaque minute...

Ça veut dire quoi banal ?

Le suis-je ? L'êtes-vous ? Le sommes nous ?
Finalement, c'est quoi ça ? Pourquoi en avons nous si peur ? Pourquoi certains couples meurent à cause d'un quotidien mal digéré ? Pourquoi ? Pourquoi...

Finalement, la banalité, c'est vouloir toujours un avenir plus rose. Et penser que son passé était plus vert. A vivre ainsi, on en oublie l'essentiel... vivre le présent.
Notre quotidien devient banal quand... on le devient soi-même.

Un baiser dans le cou, un bain à deux, sentir le parfum de l'autre, l'observer s'habiller, goûter à sa peau tendre, regarder l'autre se coiffer ou sourire. Prendre le temps de s'asseoir sur le rebord de la fenêtre ou se prendre par la main. Faire une ballade qui n'a pas de but, rire sur une connerie, s'embrasser au bord de l'eau, prendre un café ou sombrer dans le sommeil. Sentir la tête de l'autre contre soi, ses bras qui nous entourent, son cœur qui bat, ses cheveux nous piquer le dos, son haleine matinale. Attendre son coup de téléphone, un message, une envie, un mot dans une lettre ou une lettre. Manger, boire, dormir, rire, crier, se bagarrer, parler, sourire, regarder, écrire, rêver, l'autre... c'est le quotidien. Et il n'est pas banal.

Nous le rendons banal en ne regardant plus. On laisse filer les minutes sans prendre le temps de goûter à chaque seconde le bonheur d'être avec, ou loin de l'autre.
Ici, on étouffe car on ne vit plus les minutes. On les observe passer.

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