22 janvier 2007

nord

Comme une vague de peine, une vague de tristesse, qui transperse, traverse mon corps malade. Elle me fait vasciller et soudain, me fait ressentir cette envie qui me noue. Mon corps balbutie des signaux d'alertes mal compressés, une souffrance sourde qui me rend aigri. Chaque mot est à même de me faire souffrir, mon corps est au bord des larmes, mes larmes sont au bord du vase. Tout ne fonctionne pas, il ne me reste que le silence comme complice, l'ennui comme caverne, je n'arrive plus à sourire. J'ai mal, mais là où on l'attend, ce mal, il n'y est pas. Bien plus profond qu'une épine dans un pied, il est latent et attend son heure...
Au signal rouge rugissant son ruisseau de peine, j'atteind à peine la lueur de mon être. Se dominer est une règle que je ne suis plus depuis que j'ai fait acte de foi à l'écriture, celle qui exoce nos fantasmes, nos prières envers nous même, nos rires et surtout nos tristesses. Pourquoi aujourd'hui je perds le nord alors qu'hier j'enviais le sud ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

le nord pense quand même à toi, tu ne l'as pas vraiment perdu =)